Retable
Retable : vie du Christ
Grand Est ; Aube (10) ; Riceys (Les) ; Église Saint-Pierre
10317
Anciennement région de : Champagne-Ardenne
Riceys (Les)
Ricey-Bas
Église Saint-Pierre
PA00078199
3e chapelle nord
Sculpture ; menuiserie ; peinture
Bois : doré ; bois (support) : peinture à l'huile
Nativité, Adoration des Mages, Fuite en Egypte, Circoncision du Christ, Jésus et les Docteurs, Calvaire, Mise au tombeau
Le retable présente la vie du Christ en six séquences : la naissance du Christ et la présentation aux Rois Mages, la fuite en Egypte, la circoncision et la présentation de Jésus au temple, Jésus parmi les docteurs de la Loi, la Crucifixion et la mise au tombeau. Les différentes scènes, sculptées en haut-relief, s'organisent en six niches ouvertes en plein-cintre, disposées sur deux niveaux. Ces niches sont séparées par des pilastres au niveau inférieur et par des colonnes engagées au niveau supérieur. A gauche nous avons la naissance et la présentation du Christ aux rois mages, au-dessous, la fuite en Egypte. Au centre, la mise au tombeau est surmontée de la Crucifixion. En haut, à droite, sont représentées les scènes de la circoncision et de la présentation de Jésus au temple, au bas, Jésus parmi les docteurs de la Loi.
H = 284 ; la = 228 ; pr = 46
Oeuvre restaurée
Oeuvre restaurée en 2004 par l'atelier LP3 restauration. Etude préalable réalisée par l'atelier le Sciapode.
1er quart 16e siècle
Ce retable ou celui de la chapelle de la Passion sud (10) se trouvait sur l'ancien maître-autel et fut retiré en 1745. Il perdit deux panneaux et ses deux volets. L'abbé Jossier, curé de Ricey-Bas de 1868 à 1878, les fit restaurer en 1868 par Roussel-Passéjon, sculpteur à Bar-sur-Seine, venu de l'école de Lyon, ancien élève de Millet, l'architecte restaurateur de la cathédrale de Troyes. Ce sculpteur se mit à l'oeuvre grâce à des dessins dressés par Viollet-le-Duc. Une tradition ancienne veut qu'un Créquy, seigneur de Ricey, ait apporté ces retables d'une guerre en Bavière, à laquelle il aurait pris part (d'après Vincent Jean : Les trois églises des Riceys, 1947, p.15-16). Selon Koechlin et Marquet de Vasselot ces retables seraient plutôt brabançons que flamands et dateraient de 1520 ou 1525. La restauration a permis d'apporter des preuves sur la provenance du retable. On a en effet découvert à différents endroits des mains poinçonnées signe de reconnaissance de la guilde des menuisiers d'Anvers : sur la structure du retable, sous le corps du Christ dans la scène de la Piéta, sous la pleureuse ou à gauche de la base dans la scène de la Crucifixion. Il faut noter également la ressemblance de ce retable avec celui de Bouvignes-sur-Meuse (Belgique).
Propriété de la commune
Classé au titre immeuble
1840 : classé au titre immeuble
Retable de la troisième chapelle du côté nord, bois doré, 16e siècle, Liste de 1840.
Sous-dossier
Retable de la Passion
PM10001713
2003
2004