Tableau
Tableau : La sainte Vierge et l'Enfant Jésus vénérés par sainte Apolline et différents autres saints
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône (13) ; Aix-en-Provence ; cathédrale Saint-Sauveur
13001
Cathédrale Saint-Sauveur
PA00080981
Nef
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile
H = 450 ; la = 370
Oeuvre restaurée
Restauration par Sylvia Pop Petrescu au CICRP (centre interrégional de conservation et restauration du patrimoine) de Marseille.
1ère moitié 17e siècle
Le 10 juillet 1821, le tableau a été confié à la cathédrale d'Aix-en-Provence. C'est en effet sous la Restauration, soucieuse de pourvoir en tableaux religieux les églises demandeuse, que la Monarchie mit à disposition quelques oeuvres conservées dans les réserves du musée du Louvre. Arcadé dans sa partie supérieure, ce tableau gigantesque se rattache aux nombreuses Saintes Conversations que l'artiste (Anvers, 1584 - Gand, 1669) réalisa pour les églises, couvents et monastères des Flandres. Dominée par la figure mariale portant l'Enfant Jésus sur ses genoux, la composition est structurée selon une forte diagonale. Empreinte d'une ferveur intense, sainte Apolline, martyrisée en 249 à Alexandrie, est revêtue d'un riche manteau or doublé d'hermine et présente au Christ une tenaille et deux dents, instrument de son martyre. Elle est accompagnée de qui pourrait être saint Augustin portant la mitre, la crosse et le pluvial, à moins qu'il ne s'agisse de THomas de Villeneuve, prédicateur à la cour de Charles Quint. Saint Pierre et saint André ont pris place derrière Marie. Au premier plan, s'installe saint Sébastien, dénudé, représenté comme de coutume avec les instruments de son martyre : les flèches et l'arc. Deux autres figures saintes pourraient être celles de saint Crépin et saint Crépinien - hypothèse de la commande d'une corporation de cordonniers, tailleurs, selliers ou gantiers - alors que l'identification de deux autres saintes porte encore à supputation. Si l'on ignore le parcours de cette oeuvre avant son acheminement au Louvre, reste que cette oeuvre majestueuse occupe désormais une place digne et légitime au coeur de la grande nef gothique de la cathédrale (Yves Cranga, conservateur des Monuments historiques, 2011).
Propriété de l'Etat
Classé au titre objet
1903/10/21 : classé au titre objet
Etude de Guillaume Kientz 2008
Dossier individuel