Horloge
Régulateur astronomique
Fénon n° 114
Horloge astronomique Fénon n° 114
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 41 bis avenue de l'observatoire ; observatoire
25056
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 41 bis
Observatoire
PA25000047
Lieu de dépôt : Bourgogne-Franche-Comté, 25, Besançon, musée du Temps
Astronomie
Instrument spécialisé
Laiton ; verre ; acajou
L'horloge possède un cadran circulaire sur lequel les heures sont graduées en chiffres romains. Les secondes du petit cadran à midi sont indiquées en chiffres arabes. La masse du balancier, en laiton noirci, est en forme de double cylindre tandis que le poids du mouvement, en laiton, a une forme cylindrique simple. A l'extrémité du balancier, une pointe en curseur permet de lire l'amplitude de l'oscillation (sur une échelle aujourd'hui disparue ?). Le coffre en acajou est vitré sur l'avant et s'ouvre sur toute la hauteur.
Coffre : h = 138, la = 24, pr = 20 ; cadran : d = 20
Oeuvre restaurée
Horloge restaurée en 2000 par Paul Réal.
Inscription concernant le fabricant (gravée, sur l'oeuvre) ; numéro de série (gravé, sur l'oeuvre) ; graduations (gravées, sur l'oeuvre)
Inscription concernant le fabricant (gravée sur le cadran) : AUGUSTE FENON. Numéro de série (gravé dans le cadran des secondes) : N° 114.
Lieu d'exécution : Île-de-France, 75, Paris
4e quart 19e siècle
Dès sa mise en service en 1890, l'horloge Fénon n° 114 est installée dans le pavillon de la lunette équatoriale coudée. Elle est synchronisée par l'horloge directrice Fénon n° 45 (temps sidéral), dite "la Princesse", depuis la bibliothèque puis depuis la salle chronométrique du pavillon méridien à partir de 1903. Placée en dépôt au musée du Temps en 1998, elle y est exposée avec l'horloge Fénon n° 113 et toutes deux ont été restaurées par Paul Réal en 2000. Auguste Fénon (1843-1913) est tout d'abord apprenti chez son père horloger, dès l'âge de 11 ans, puis devient l'élève de Winnerl, horloger attitré de l'observatoire de Paris, chez lequel il dirige la fabrication des chronomètres de marine. Distingué par sa pendule de précision en 1878, il construit ensuite des horloges astronomiques pour les observatoires de Bordeaux, Toulouse, Nice, Besançon, Marseille, La Plata, etc. De 1892 à son départ en retraite au début de 1912, il est directeur de l'école d'horlogerie de Besançon, nationalisée en 1891. (texte de la notice Inventaire)
Propriété de l'Etat
Classé au titre objet
2019/02/04 : classé au titre objet
Comme tous les régulateurs à pendule de l'observatoire, c'est une pièce unique de très grande qualité.
À signaler
Dossier individuel