Autel
Maître-autel
Maître-autel du choeur
Bretagne ; Finistère (29) ; Brest ; église Saint-Louis
29019
Brest
Église Saint-Louis
PA29000104
Dans le choeur de l'église.
Marbrerie ; sculpture
Marbre (noir) : taillé ; décor en bas-relief
Marbre noir de l'Hérault.
Poisson
Sont gravés des poissons, symboles de l'art chrétien.
H = 100 ; la = 418 ; pr = 145
3e quart 20e siècle
1957
La destruction de la ville de Brest a été quasi-totale lors de la Seconde Guerre mondiale. Brest s'est reconstruite en faisant table rase du passé. Tous les vestiges qui auraient pu être restaurés ou amendés ont été détruits, dont l'église des Jésuites, Saint-Louis. En 1953, la ville décide de reconstruire sur le même emplacement une nouvelle église. Le groupe d'architectes Yves Michel qui gagne le concours s'inspire des églises modernes de la Suisse germanophone. De dimensions imposantes, elle présente une architecture très verticale, fait usage du béton armé et d'un parement de pierre de Logonna. Avec ses 97 mètres de long et ses 27 mètres de large, elle peut accueillir jusqu'à 2000 fidèles. L'art moderne, omniprésent à l'intérieur de l'édifice, est particulièrement soigné, avec notamment l'autel de Philippe Kaeppelin, la tapisserie de Jean Olin et les vitraux de Maurice Roche et des frères Bory, et constitue un point fort de l'ensemble. Philippe Kaeppelin a commencé le travail en atelier à Vanves, puis les uvres ont été transportées jusqu'à Brest. L'événement a été très suivi par la presse de l'époque. Philippe Kaeppelin (1918-2011), artiste-plasticien et sculpteur, réalise pour l'église le maître-autel, l'autel et le tabernacle du Saint-Sacrement, et la Crucifixion. Connu pour ses uvres de format plus petit, il a fait l'objet d'une exposition rétrospective en 2013 au Puy-en-Velay. L'artiste a travaillé pour de nombreux édifices, dont la cathédrale du Puy, Sainte-Anne-de-Jérusalem, Notre-Dame et La Trinité à Paris. Yann Celton, archiviste diocésain et conservateur délégué des antiquités et objets d'art, a consacré sa maîtrise à cet édifice. Il a pu, à cette occasion, interroger l'artiste avant son décès. Les croquis préparatoires sont conservés aux archives diocésaines.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
2015/07/02 : classé au titre objet
Arrêté de classement n° 047. Commission départementale des objets mobiliers 04/03/2014. Commission nationale des monuments historiques 27/01/2015. Inscrit au titre objet le 02/04/2014. Propriété de l'association diocésaine de Quimper.
Christine Jablonski (conservateur des Monuments Historiques de Bretagne) ; conservation des antiquités et objets d'art du Finistère
Dossier individuel