bas-relief : l'Institution du Rosaire

Désignation

Dénomination de l'objet

Bas-relief

Titre courant

Bas-relief : l'Institution du Rosaire

Localisation

Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Saint-Paterne-Racan ; église Saint-Paterne

N° INSEE de la commune au moment de la protection

37231

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Centre

Canton

Neuvy-le-Roi

Nom de l'édifice

Église Saint-Paterne

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Nef sud

Description

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Pierre

Description matérielle

Grand bas-relief formant retable.

Description de l'iconographie

Le retable nord occupe toute la largeur de la nef. Il présente dans son plan un jeu de courbes et de contrecourbes. Précédé d'un autel avec tabernacle, le retable sud se compose de trois travées réunies sous un entablement portant au-dessus de la travée centrale un fronton à ailerons, habité d'angelots. Dans les travées latérales, la partie basse est occupée par un haut soubassement, constitué des deux piédestaux des colonnes et du culot d'une niche, lequel culot est agrémenté d'une coquille. Dans la niche, se dressent les statues en pied de saint Laurent à gauche et de saint Etienne à droite, chacun protégé d'une tête d'angelot et d'un globe sculpté à leurs initiales. Saint Laurent en habit de diacre s'appuie sur le pommeau de la broche qui servit à son martyr et tient de sa main gauche une bible. Saint Etienne, également en habit de diacre, porte un livre ouvert dans sa main droite et de sa main gauche, il retient le pan de son surplis au creux duquel sont les pierres de sa lapidation. La travée centrale est occupée par un tableau en pierre sculptée, représentant en partie basse, les donateurs et saints instigateurs du Rosaire. Parmi les saints agenouillés, on reconnaît au premier plan, Sainte Catherine de Sienne, Saint Dominique fondateur de l'ordre et le pape Pie V. L'autre pape à l'arrière pourrait être Grégoire XII. Le prêtre représenté dans l'angle gauche pourrait être le curé donateur du retable accompagné de son diacre à l'arrière (hypothèse du chanoine Moussé, érudit tourangeau), hypothèse assez plausible, car elle expliquerait la présence des deux diacres martyrs. En partie centrale, émergeant des nuées où volent des angelots et putti, la Vierge à l'Enfant tient délicatement entre ses mains un chapelet, symbole matériel du Rosaire. En partie haute. Dieu le père en buste, bénit de la main droite et tient le globe de la main gauche.

Dimensions normalisées

H = 1200 ; la = 655 ; pr = 120 (dimensions approximatives)

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Précisions sur l'état de conservation

Récolement du 10/04/2018 : oeuvre restaurée en 2007 par Didier Groux de l'atelier O'Tempora. Lacunes de pierre y compris en partie basse ; lacunes de polychromie ; remontées de sels.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Charpentier, Antoine (sculpteur, ?)

Siècle de création

18e siècle

Description historique

Pour certains, il s'agirait d'une oeuvre réalisée après 1665, attribuable à Antoine Charpentier, sculpteur originaire de la région d'Arras établi en Touraine. Oeuvrant souvent avec un sculpteur du nom de Saint-Simon, Antoine Charpentier travaille en Anjou dans les années 1 640, à Couture-sur-Loir entre 1663 et 1 665, à Pontelevoy dans le Loir-et-Cher, et à la Clarté-Dieu avant 1 670, où il aurait réalisé un retable pour une chapelle dédiée à Saint-Pierre-aux-Liens, aujourd'hui en l'église Saint-Christophe de Saint Christophe-le-Nais. Pour d'autres, ce retable aurait été réalisé avant 1641, à la demande de Martin Planchesne, puisque qu'il était en place en 1647, lorsque le principal du collège de Rougemont, neveu de Martin Planchesne, demandait dans son testament à être enterré à ses pieds.