Statue-reliquaire
Vierge de Rocamadour ; Notre-Dame de Rocamadour
Statue-reliquaire dite la Vierge de Rocamadour (Vierge à l'Enfant)
Occitanie ; Lot (46) ; Rocamadour ; chapelle de la Vierge
46240
Anciennement région de : Midi-Pyrénées
Gramat
Chapelle de la Vierge
Sculpture ; orfèvrerie
Bois ; argent
Bois recouvert en partie d'argent.
Vierge à l'Enfant
La Vierge est assise et tient son Fils assis églamenet sur son genou gauche. La tête a porté une couronne dont il reste des traces et qui a du être enlevée pour être remplacée récemment par un diadème en métal. La robe est étroite et collante sur la poitrine et les épaules. Les cheveux partagés sur le front retombent sur le milieu du dos où ils sont copués carrément. Il n'y a point de voile. Le siège ou pose la statue est évidé et on y voit encore au revers les feuillures de la porte qui enfermait les reliques (Mansart de Sagonne).
Dimensions non prises.
Oeuvre restaurée
Restauration en 2003. Restaurée après la deuxième guerre mondiale (traitement au xylène et bakélisation généralepar la maison André cf note de Perchet en 1951), dépose d'un manteau qui avait été ajouté par coutume. Mémoire d'intervention de la Maison André - Paris, le 22 juillet 1949 (pour 36.000 fr) : Vierge de Rocamadour : statuette de bois en très mauvais état, presqu'entièrement rongée par les vers et réduite en certains endroits à l'état de poudre de bois, tête, bras, robe de l'Enfant Jésus : traité entièrement la statue contre les vers ; fait ensuite un travail de consolidation ; refixé les bras de la Vierge sur les accoudoirs du fauteuil après reconstitution de ceux-ci très vermoulus, fixé la tête très détériorée de l'Enfant Jésus après traitement et consolidation ; bouché tous les trous et crevasses causés par le travail des vers, afin de compléter la statue, tout en respectant les mutilations du temps, mains incomplètes ou manquantes chez l'Enfant. Refixé les plaques d'argent oxydées qui se détachent ; nettoyé les ornements ; consolidé l'envers de la statue pour assurer sa stabilité ; harmonisé l'ensemble.
4e quart 13e siècle
Cette statue est également appelée Vierge noire de Rocamadour. Datée du 13e siècle elle est vénérée pendant tout le Moyen Age et devient un objet de pélerinage célèbre.Une tournée de l'architecte des bâtiments de France en 1948 indique qu'elle n'est pas en très bon état. Elle n'a plus été exposée à la vénération des fidèles depuis 1939 ou 40. Mgr Cros, supérieur de Rocamadour l'avait cachée dans un mur pendant l'Occupation. Il précise : Le bois qui constitue la statue est très vermoulu, surtout à la base. La tête de l'enfant Jésus est séparée du corps, mais ses traits sont bien conservés. La tête de la Vierge est aussi en bon état. Le revêtement en lames d'argent qui recouvrait entièrement la statue a en majeure partie disparu. Il n'en reste presque plus rien sur la robe mais il reste presque entier sur le butste. Fort heureusement, la partie formant le col, qui est ornée d'un décor repoussé simulant un collier ou une broderie est conservée. Jean Taralon ajoute en 1951 : La statue a été mise à l'abri prendant la guerre et déjà fort vétuste, elle souffrit de l'humidité. Certaines de ses parties étaient réduites à l'état de poudre de bois. Elle n'était pas habillée à l'origine car son corps était revêtu de lames d'argent dont beaucoup ont disparu. Cependant pour la plupart des vierges noires (Vierge de Chartres qui est moderne), Vierge de Dorres dasn les Pyrénées-Orientales (qui est ancienne), l'usage a voulu qu'on les habillat pour les cérémonies (processions etc.).
Propriété de la commune (?)
Classé au titre objet
1908/07/25 : classé au titre objet
Ernest Rupin (préf. Robert de Lasteyrie, membre de l'Institut), Roc-Amadour - Étude historique et archéologique, coll. Monographie des villes et villages de France , 1904 (réimpr. 2001), 416 p.
Dossier objet à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Dossier individuel