calice, crosse pastorale, bâton pastoral, patène, matrice de sceau et bague d'Ulger

Désignation

Dénomination de l'objet

Calice ; crosse pastorale ; bâton pastoral ; patène ; matrice de sceau ; bague

Appellation d'usage

D'Ulger

Titre courant

Calice, crosse pastorale, bâton pastoral, patène, matrice de sceau et bague d'Ulger

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; cathédrale Saint-Maurice

N° INSEE de la commune au moment de la protection

49007

Nom de l'édifice

Cathédrale Saint-Maurice

Référence Mérimée de l'édifice

PA00108866

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Trésor

Description

Catégorie technique

Orfèvrerie

Matériaux et techniques d'interventions

Ivoire ; cuivre : doré ; bois

Dimensions normalisées

Crosse d'Ulger h = 11.5 (Trésors des cathédrales)

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Précisions sur l'état de conservation

Œuvre restaurée par Charlotte Rérole en 2016.

Historique

Siècle de création

12e siècle

Description historique

Ces objets proviennent de la tombe d'Ulger mort en 1149 (inv n° 8 à 13). "Ulger fut évêque d'Angers de 1125 à 1148, période pendant laquelle la construction de la cathédrale actuelle débuta. Située au sud de la nef, sa tombe était couverte d'une riche châsse dont on e conserve aujourd'hui que la structure en bois, et fut ouverte à plusieurs reprises du XVe au début du XXe siècle. En 1896, un nombre important d'objets est identifié mais ce n'est qu'en 1923 qu'on les extrait de la sépulture. Aux côtés d'un calice et d'une patène en alliage étain-plomb, d'une matrice de sceau en plomb et d'une bague avec sa custode, est alors retrouvée une partie de sa crosse. Le crosseron, en ivoire, est orné de bourgeons et de rameaux, la volute se terminant par figure humaine. L'évêque, au moment de son inhumation, était paré de riches vêtements, dont des fragments, datant de la première moitié du XIIe siècle et d'origine orientale ont également été retrouvés dans la tombe. La crosse et toutes les pièces extraites sont, dès leur découverte, exposées au palais épiscopal d'Angers puis, à son ouverture, dans le trésor de la cathédrale. Si les textiles n'y sont aujourd'hui plus présentés pour des raisons de conservation, les autres objets s'y trouvent toujours." (C. Mathurin, Trésors des cathédrales, sous la dir. M-A. Sire et J. Kagan, CMN, 2011, p. 146)