deux statues : Vierge et Saint Jean l'Evangéliste

Dénomination de l'objet

Statue (2)

Titre courant

Deux statues : Vierge et Saint Jean l'Evangéliste

Localisation

Normandie ; Manche (50) ; Saint-Lô ; église Notre-Dame

N° INSEE de la commune au moment de la protection

50502

Canton

Saint-Lô

Nom de l'édifice

Église Notre-Dame

Référence Mérimée de l'édifice

PA00110582

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Bas-côté nord

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Chêne : taillé

Description matérielle

Saint Jean et la Vierge accompagnant autrefois une Crucifixion.

Indexation iconographique normalisée

Vierge ; saint Jean l'Evangéliste

Dimensions normalisées

Saint Jean : h = 124 ; Vierge : h = 132

Siècle de création

1ère moitié 16e siècle

Description historique

Les statues ont été placées dans l'église vers 1980 (au calvaire des morts). Elles ont été achetées par la ville de Saint-Lô, sur proposition de l'abbé Lelégard, alors que le père Dominique Milcent était vicaire de l'église. Les deux statues sont notées sur l'inventaire du Musée réalisé par Claire Vaudevire en 2000 sous le numéro (1974 -03-001 et 002). Les statues proviennent du manoir de Brix, qui était propriété de la famille Milcent. Elles ont été installées dans l'avenue du Manoir vers 1900 ou un peu plus tard et rentrées dans le manoir lui-même en 1954. Selon Dominique Milcent, elles pourraient provenir, à l'origine, du Jura, où la famille avait une propriété (à Polligny). L'abondante chevelure bouclée du saint Jean, repercée au trépan pour indiquer les boucles, le modelé saillant et osseux du visage, les enveloppées vigoureuses du drapé, le style aigu des plis, la cambrure de la silhouette, évoquent à la fois des contacts avec la Suisse et la Bourgogne, ce qui semble confirmer l'hypothèse d'une provenance Jurassienne des oeuvres, où d'autres groupes de la crucifixion présentent les mêmes caractéristiques générales. L'agencement du drapé, le type de costume (collerette festonnée du st Jean, buste appuyé et guimpe sur la Vierge) et la morphologie du visage, encore médiévale, permettent de dater ces oeuvres au 16e siècle (probablement même, au début du 16e siècle ; mais l'emprunte médiévale semble perdurer assez tardivement dans le Jura, ce qui ne permet pas pour l'instant d'affiner la datation).

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Inscrit au titre objet

Date et typologie de la protection

2001/11/05 : inscrit au titre objet

Précisions sur la protection

L'arrêté mentionne un groupe sculpté.

Observations

Fiche CAOA et photographie manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel