Croix pectorale
Croix pectorale
Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Laval ; cathédrale de la Trinité
53130
Laval
Cathédrale de la Trinité
PA00109523
Trésor
Orfèvrerie
Argent : doré ; pierre précieuse
Bijou en deux pièces : 1. Une croix plate en argent doré, à décor ciselé. Cette croix est rehaussée, au centre, par une croix de onze petits diamants. 2. Un montage assez fragile (et, de fait, détérioré en plusieurs points), constitué par la juxtaposition - soudées les unes aux autres - de montures arrières sertissant des pierres précieuses présentées en périphérie de la croix : quatre gemmes ovalaires (disparues) aux extrémités de la croix, quatre petits grenats cantonnant le croisillon central et trente-deux petits diamants (dont six perdus) sur le reste du pourtour. Ce montage est fixé au revers de la croix par un rivet en deux points (en haut et en bas), sur deux petites languettes d'argent issues des montures des gemmes supérieure et inférieure. La monture de la gemme supérieure comporte, de plus, une languette haute, terminée en anneau de suspension. Celle inférieure porte également une longue et mince languette basse, sur laquelle sont rivées successivement : 1. une pierre de jais allongée, cernée par un ovale de vingt brillants et rehaussée au centre par un diamant, aux extrémités par deux petits fleurons (têtes de rivets) incrustés de cinq petits brillants. 2. une grosse améthyste en largeur, à monture ciselée (est-ce un primitif chaton d'anneau de prélat ?). Les dimensions précisées dans cette fiche sont celles actuelles, avec les déformations (bien apparentes sur les clichés fournis) de l'encadrement de pierres précieuses. L'ensemble devait à l'origine, mesure environ 15,5 x 7,5 cm.
Feuille : acanthe, laurier
La mince croix centrale est ornée de feuilles de laurier, moulures aplaties en métal poli sur fond à grénetis, extrémités des bras ornés de feuilles d'acanthe.
H = 15, la = 6,8 (totale) ; h = 8, la = 5,6 (croix)
Le montage est détérioré en plusieurs points. Les gemmes ovalaires qui se trouvaient aux extrémités de la croix ont disparu. Six des trente-deux diamants ont eux aussi disparu.
18e siècle
Croix pectoraledatée du 18e siècle. Elle porte le n°60 dans l'inventaire du trésor de la cathédrale. Un dispositif arrière tardif à deux lames d'argent formant pince lui a été adapté pour en faire l'ornement supérieur amovible de la gloire de l'ostensoir dit Restauration classé au titre objet le 22 mars 1972 et portant le n° PM53000253.
Propriété de l'Etat
Inscrit au titre objet
1972/02/04 : inscrit au titre objet
Arrêté n°72-0148.
Photographies manquantes.
Dossier individuel