Calice ; patène
Calice, patène
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Toul ; cathédrale Saint-Etienne
54528
Anciennement région de : Lorraine
Cathédrale Saint-Etienne
PA00106374
Presbytère
Orfèvrerie
Argent : doré, fondu, gravé, estampage
Un rang de feuilles d'acanthe profilées selon une doucine, ajourées entre elles, repose par l'extrémité de ses feuilles sur un cercle formant l'assise du pied. Au-dessus d'une ceinture d'ove quatre bas-reliefs, que séparent de minces volutes naissant de fleurons renversés, en couvrent la partie supérieure, fortement bombée, et se relevant pour former la base de la tige décorée de courtes volutes, dont le départ réél est accusé par un tore godronné ; quatre feuilles d'acanthe, étalées, supportent alors un fort noeud ovoïde où d'autres volutes dessinent trois médaillons ovales occupés par des figures de saintes. Une large gorge, coupée d'un rang de perles, conduit à un second tore godronné, relié par une scotie aux larges feuilles d'acanthe formant le dessous de la fausse coupe, dont la surface est occupée entre quatre têtes d'angelots ailées, en demi-relief, par quatre médaillons ovales offrant autant de figures de saints. Un feston où alternent avec des perles sphériques, d'autres perles piriformes disposées en tréfles, en cerne l'ouverture où s'enchasse la coupe, nue et de forme tronconique. Iconographie : sur le pied, la Crucifixion, la Nativité, la Cène et la Descente du Saint-Esprit ; sur le noeud, la Madeleine, sainte Catherine-de-Sienne, une sainte Dominicaine ; sur la fausse coupe, saint Dominique, saint Pierre-de-Vérone, saint Hyacinthe et un saint Dominicain. Technique : le pied et la coupe sont réunis par deux larges pas de vis. Le décor est fondu et les fonds obtenus à l'outil. Le pied est recouvert d'une mince feuille d'argent maintenue par des rivets. Le feston de la fausse coupe semble avoir été estampé, puis soudé. Patène : la face est sans décor. Au centre du revers, un bas-relief figure l'Assomption de la Vierge. Des têtes d'angelots occupent toute la partie supérieure. Sur la bordure, une couronne d'épines gravée entrelace ses rameaux entourant instruments, symboles et attributs de la Passion. Technique : feuille d'argent sur laquelle a été soudé le bas-relief au revers, lui-même obtenu par la fonte.
H = 23,9 ; d = 14,6 (Diamètre du pied) ; Dimension de la coupe : d = 9,6. Dimension de la patène : d = 15,1
Poinçon de communauté ; poinçon de maître (partiellement illisible, non identifié)
Poinçon de communauté : R surmonté d'une couronne ouverte, Paris, maison commune, se trouvant en 1649-1650, 1673-1674 et 1698-1699 (patène). Poinçon de maître (partiellement illisible, non identifié) : en bas à droite on distingue la lettre R, au-dessus, les deux grains de remède, tout le reste étant indistinct, mais offrant la forme et la disposition des poinçons de maître parisiens (patène).
Milieu 17e siècle
Ce calice passe pour provenir de l'ancien couvent des Dominicains de Toul, établi vers 1240, sous l'épiscopat de Roger de Marcey qui favorisa leur installation.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
1971/12/31 : classé au titre objet
DOM
Dossier individuel