Autel latéral sud
Ensemble de l'autel latéral sud (autel, tabernacle, retable, console)
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Domèvre-sur-Vezouze ; église Saint-Epvre
54161
Anciennement région de : Lorraine
Blâmont
Église Saint-Epvre
Arc triomphal, à droite (sud)
Bois : ciré ; pierre ; toile (support) ; bronze : fondu, doré, peint
Autel latéral sud : tabernacle, retable, statue et toile de saint Epvre, toiles de la Charité et de l'Ange gardien, console ; croix d'autel en bronze doré ; meuble en bois ciré attribué à Jules Cayette, Nancy, toile signée Hébert Stevens, 1922 (par Pauline Peugniez ?), porte du tabernacle, bronze doré, signée J. Cayette, Nancy, statue de saint Epvre, pierre, vers 1922. Si l'autel est en bon état, les toiles sont trouées par des éclats d'obus de la 2e guerre mondiale.
H = 420 ; la = 204 ; pr = 200 (Dimensions approximatives de l'ensemble)
PV004639
1er quart 20e siècle
Oeuvres exécutées vers 1922. Jules Cayette (1882-1853) est un des collaborateurs mineurs de l'Ecole de Nancy, travaillant comme sculpteur, modeleur, décorateur, réalisant des bronzes. Rompu aux formes et au vocabulaire de l'Ecole de Nancy, il continuera bien après la 1ère guerre mondiale à utiliser ce style, notamment pour l'aménagement de la pharmacie Fandre (puis Kalt, 4, rue Poincaré, meubles déposés au Musée de l'Ecole de Nancy), ou pour le rétablissement du mobilier religieux détruit après 1914-1918. Dans ce cadre, il a parfois réalisé du mobilier très commun, ce qui n'est pas le cas ici. Jean Hébert-Stevens, peintre et maître verrier, était le neveu du peintre belge Alfred Stevens. Sociétaire de la Société nationale et du Salon d'automne, il est membre fondateur du Salon des Tuileries. Avec les compagnons des Ateliers d'Art Sacré, il participa à la 1ère reconstruction dans les régions dévastées. Il est alors connu pour sa peinture de facture vigoureuse. Imitant ainsi un des modes d'expressions de sa femme, Pauline Peugniez, il réalisa parfois des tableaux composés de petites scènes juxtaposées, dans une perspective ordonnée par des rochers escarpés ; il est pourtant moins intimiste qu'elle, imprégnant ses toiles d'une proximité, d'une convivialité données surtout par le détail et la narration historiques. Progressivement, il abandonne la peinture pour installer un atelier de verrier à Paris, atelier qui sera repris par sa fille Adelie Hébert-Stevens. Il y exécuta des cartons de Desvallières, pour les églises des régions dévastées ou ceux de l'ossuaire de Douaumont.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
1998/12/23 : classé au titre objet
CAOA
Dossier avec sous-dossier
Autel ; tabernacle ; retable ; console
PM54001175 ; PM54001176 ; PM54001178 ; PM54001183