drapeau des volontaires de l'armée républicaine

Désignation

Dénomination de l'objet

Drapeau ou insigne

Appellation d'usage

Des volontaires de l'armée républicaine

Titre courant

Drapeau des volontaires de l'armée républicaine

Localisation

Grand Est ; Meuse (55) ; Longeville-en-Barrois ; mairie

N° INSEE de la commune au moment de la protection

55302

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Canton

Bar-le-Duc-Nord

Nom de l'édifice

Mairie

Description

Catégorie technique

Tissu

Matériaux et techniques d'interventions

Soie

Description matérielle

Il se compose d'une hampe surmontée d'un coq et d'une étoffe de soie non doublée. Elle est divisée en quatre quartiers égaux, deux rouges et deux bruns anciennement bleus (le fil de couture sur les bordures est bleu). Entre ces quartiers deux grandes bandes blanches forment une croix. Il semble que les angles des carrés bleus aujourd'hui découpés et disparus portaient le numéro du bataillon de Longeville.

Dimensions normalisées

L = 180 ; la = 150 ; hampe : h = 255 ; pointe : h = 22

Inscription

Précisions sur l'inscription

Inscription en lettres d'or (sur la première bande) : LA LIBERTE OU LA MORT. Inscription en lettres d'or (sur la deuxième bande) : LE PEUPLE FRANCAIS. Inscription en diagonale (sur les deux quartiers rouges) : BATAILLON DE LONGEVILLE.

Historique

Siècle de création

4e quart 18e siècle

Année de création

1792

Description historique

En 1792, la patrie menacée par l'entente austroprusienne est déclarée en danger. Alors que les Prussiens s'avancent sur la Lorraine, la Meuse fournit 8 bataillons de volontaires dont celui de Longeville qui entrent dans l'armée régulière. D'après la tradition, ce drapeau fut arboré à Valmy, Jemmapes et Fleurus. Il fut pieusement conservé après la Révolution. En 1870, il fut caché par un habitant de Longeville. Il figura en 1889 à l'exposition du centenaire de la Révolution Française au Louvre, puis en 1900 à l'exposition historique internationale des armées de terre et de mer. En 1914, le maire du village, M. Pol Chevalier le dissimula dans un caveau inoccupé du cimetière. Il revint triomphalement en 1944 par le train dans les mains de M. Jacquot. En 1953, il fut ressorti pour l'inauguration des grilles du Monument aux Morts et photographié pour cartes postales.