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statue : Vierge (anciennement La France)

Monuments historiques

statue

Grand Est ; Moselle (57) ; Saint-Avold ; basilique Notre-Dame-de-Bonsecours

57606

Anciennement région de : Lorraine

sur la façade, dans une niche

Sculpture

sculpture

calcaire : taillé

Vierge

Vêtue d'une longue robe tombant à terre sur laquelle est passée une courte tunique dont le bas est brodé de coquilles et rinceaux de feuillages, la Vierge (ou la France) porte un lourd manteau doublé de fourrure et fermé par une agrafe circulaire. Le pan droit, glissé sous la ceinture décorée de perles, recouvre la jambe droite dont le genou marque le tissu. Une bordure de broderie orne le bord inférieur du manteau. Le pan gauche du manteau, rejeté en arrière, laisse le bras gauche bien dégagé et à demi tendu. Les cheveux séparés au milieu du front sont rassemblés par derrière la tête.

h = 350 (environ)

oeuvre restaurée

Statue restaurée en 1996 par l'atelier Rosenstein ; la main droite et les doigts manquants de la main gauche ont alors été replacés.

inscription

Inscription : MATER BONI AUXIL[?] REGINA LOTHARINGIAE / VIRGO SURPLEX [?].

Sculptée par Pierre-François Le Roy, originaire de Namur, cette statue, qui représentait à l'origine la France, fut placée sur le portail de la cathédrale de Metz vers 1768 avec son pendant La Religion. Après la destruction du portail en 1898, les statues furent déplacées et installées sur les façades de la basilique Notre-Dame du Bonsecours (pour la France) et de l'église Saint-Nabord (pour la Religion). A cette époque, la France se mue en Vierge, Mère de Bon Secours, reine de Lorraine, comme l'indique l'inscription sur le bord de la niche qui l'accueille.

propriété d'une association cultuelle

inscrit au titre objet

Arrêté n°90-DAD/2-10

1990/02/12 : inscrit au titre objet

dossier individuel

Jeanne Lejeaux, La place d'Armes de Metz, un ensemble architectural du 18e siècle, oeuvre de Jacques-François Blondel, Strasbourg, Istra, 1927.

DOM