Tableau
Tableau : Mont Golgotha
Occitanie ; Pyrénées-Orientales (66) ; Bouleternère ; église Saint-Sulpice
66023
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
Église Saint-Sulpice
PA00104192
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile
Peinture à la détremep ; bois ; carton : peint ; métal. Toile de coton tissée, fine et serrée. Support composé d'un châssis de bois non biseauté avec un système d'emmanchement prévu. Toile à une seule laie. Fronton cloué dans la partie sommitale sur la tranche. Le décor est présenté comme une toile de chevalet. Le fronton est un empiècement de toile de forme rectangulaire arrondi sur le sommet. Il vient légèrement en avant par rapport à la toile architecturée. Sur l'ensemble du tour du front, se trouve une sorte de bande de carton peint en noir et blanc et clouée. On aperçoit sur le rebord la peinture du carton (donc peint puis fixé). Polychromie : peint à même la toile, pas de préparation, peinture à l'huile très pauvre en liant (?) Châssis : tenons et mortaises, barre de renfort.
Il s'agit d'une toile de Monument montée sur châssis de bois, utilisée lors des Jeudi et Vendredi Saints afin de recréer le lieu de la déposition liturgique du corps du Christ. La toile se présente sous forme d'architecture en trompe l'oeil représentant le palais de Ponce Pilate. Un arc de triomphe laisse apparaître le Mont Golgotha, sur lequel le Christ a été crucifié ainsi que les trois Croix : celle de Jésus et des deux larrons. Aux pieds du Mont, la ville de Jérusalem s'étend. Dans le ciel, menaçant, le tonnerre survenu lors de la Mort du Christ est illustré par une flèche de couleur rouge. L'arc de triomphe du palais est décoré d'une frise végétale, et repose sur deux colonnes. Au centre de l'art, est sculpté en trompe l'oeil le linge de Véronique (La Sainte Face), et dans les écoinçons, se trouvent deux médaillons ornés de feuilles de chêne (?) et entourés par des guirlandes végétales. La partie sommitale du monument qui est légèrement inclinée par rapport au plan verical de la composition présente une sorte de Dieu herculéen auréolé d'un soleil, la partie basse de son corps étant une fleur de couleur rouge. Il tient dans ses deux mains des entrelacs de végétaux sortants de la fleur.
H = 250 ; la = 135
19e siècle (?)
Des photographies réalisées en 1950 par Hubert Darrey illustre le monument en place à cette époque. Aujourd'hui une partie de l'ensemble du monument a disparu. L'escalier, les toiles décoratives libres et les balustrades n'ont pas été retrouvées. Il ne reste que le décor du fond constitué de la toile représentant le mont Golgotha, les deux pilastres et les statues de Christ aux liens. Le devant d'autel en faux marbre et un fragment de balustre ont également été conservés.
Propriété de la commune
Classé au titre objet
2016/03/07 : classé au titre objet
Arrêté inscription du 19/05/2015. Commission départementale des objets mobiliers du 5/12/2014. Commission nationale des monuments historiques du 25/01/2016.
Fiche établie par Séphanie Doppler, Catherine Rogé Bonneau (base CAOA, 2006). Archives CCRP. Trubert Isaline, Etude préalable à la restauration et présentation d'ensemble de toiles de décors dits Monuments du jeudi saint, mai 2013. Sous la direction de M. Albert-Lorca, C. Aribaud, J. Lugand, JB Mathon, Monuments et décors de la Semaine sainte en Méditerranée, Toulouse, Méridiennes, 2009.
Dossier individuel
Décor
PM66001851