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statue : Vierge des Douleurs

Monuments historiques

statue

Occitanie ; Pyrénées-Orientales (66) ; Perpignan ; local de l'Archiconfrérie de la Sanch

Perpignan

66136

Sculpture

sculpture

cire : moulé, peint (polychrome) ; verre ; tissu ; paille ; métal : argenté ; argent

La Vierge se tient debout la tête penchée en avant, les bras légèrement fléchis et les mains soutenant un linge blanc. Elle porte une couronne et un cœur percé des 7 glaives, tous deux en métal (argent et cuivre argenté avec cabochons de verre). Elle est vêtue d’une robe et d’un voile noir de fabrication récente. La tête avec la base du cou, les mains et les pieds sont en cire moulée. Des rehauts de cire colorée marquent les lèvres et les ongles tandis que les cheveux sont teintés dans la masse. Les yeux sont en verre, bordés de cils au naturel. Le reste du corps est en toile, rembourré par de la paille, soutenu par une armature interne en fer et un tube métallique fixé à la base sur le socle en bois.

Vierge des sept douleurs

h = 107 ; la = 45 ; pr = 33,5 (mannequin sans la couronne)

Quelques cassures et fissures de la cire ; lacunes au niveau des doigts, des orteils et des cils ; pied gauche décollé de la semelle de sa chaussure ; usure importante de l'argenture de la couronne.

lieu de provenance : Occitanie, 66, Saint-Hippolyte, église Saint-Michel

Il s’agit d’une statue mannequin représentant une Vierge dite des Douleurs ou des Sept douleurs, comme en possèdent pratiquement toutes les églises du département. Celle-ci est originale et unique dans les Pyrénées-Orientales par le matériau utilisé, c’est-à-dire la cire. Un témoignage du 18e montre toutefois qu’il existait à cette époque des statues de procession en cire (JBF Carrère, Voyage pittoresque de la France, T.V, Province du Roussillon, Paris, 1787). Elle est présentée avec un Christ en croix, en bois polychrome, provenant également de la paroisse de Saint-Hippolyte, pour constituer un des misteris porté en procession, encore actuellement, le vendredi saint à Perpignan. Ce misteri a été créé de toutes pièces dans les années 1960, pour la procession de Perpignan. Il participait également à celle des rogations pour la Saint Michel de mai. Depuis une vingtaine d’années, à la demande du prêtre affectataire de l’époque le chanoine Pull, le misteri est conservé, durant l’année, dans les locaux de l’Archiconfrérie de la Sanch à Perpignan. La Vierge se tient debout la tête penchée en avant, les bras légèrement fléchis et les mains soutenant un linge blanc. Elle porte une couronne et un cœur percé des 7 glaives, tous deux en métal (argent et cuivre argenté avec cabochons de verre). Elle est vêtue d’une robe et d’un voile noir de fabrication récente. La tête avec la base du cou, les mains et les pieds sont en cire moulée. Des rehauts de cire colorée marquent les lèvres et les ongles tandis que les cheveux sont teintés dans la masse. Les yeux sont en verre, bordés de cils au naturel. Le reste du corps est en toile, rembourré par de la paille, soutenu par une armature interne en fer et un tube métallique fixé à la base sur le socle en bois. (source : extrait du PV de la Commission régionale du patrimoine et de l'architecture du 15/03/2022).

propriété de la commune

inscrit au titre objet

2022/08/10 : inscrit au titre objet

Commission régionale du patrimoine et de l'architecture du 15/03/2022.

Propriété de la commune de Saint-Hippolyte.

dossier individuel