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Plateforme ouverte du patrimoine

tableau : l'Origine légendaire de Marienthal

Désignation

Dénomination de l'objet

Tableau

Titre courant

Tableau : l'Origine légendaire de Marienthal

Localisation

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Haguenau ; église Notre-Dame-des-Douleurs

N° INSEE de la commune au moment de la protection

67180

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Canton

Haguenau

Nom de l'édifice

Église Notre-Dame-des-Douleurs

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Bras nord du transept, mur nord

Description

Catégorie technique

Peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Toile (support) : peinture à l'huile, marouflé

Description matérielle

Tableau constitué de deux scènes distinctes, séparées par une bande de feuillage verticale.

Indexation iconographique normalisée

Ermite ; orant ; Vierge de pitié ; maquette ; architecte ; scène historique

Description de l'iconographie

A gauche, un ermite âgé lit devant sa cabane, à sa gauche, un petit oratoire abrite une Vierge de Pitié au nimbe rayonnant ; une jeune fille est à genoux, orante, devant le groupe sculpté ; la scène se situe au milieu d'une forêt dense, où vagabonde un cervidé près d'un cours d'eau. A droite, la scène adjacente évoque cette fois la construction de la première chapelle de Marienthal. L'inscription qui l'accompagne précise que Burkart de Wangen est représenté avec son épouse Ida de Festibgen et leur fils à droite de la scène. La construction de la chapelle lui est attribuée depuis 1720. Au centre de la scène, l'architecte accompagné d'un acolyte debout leur présente le plan de la chapelle dont la maquette figure à côté. A gauche, deux ouvriers du bâtiment avec leurs outils. La scène se déroule en forêt, devant la façade principale de la future chapelle en cours de construction, avec ses échafaudages.

Dimensions normalisées

H = 280 ; la = 830

Inscription

Inscription (latin) ; armoiries

Précisions sur l'inscription

Inscription (latin) : VIR. NOBILIS. ALBERTUS. A. WANGEN. PERDOLEMTEM. DEIPARAM. HIC. COLERE. COEPTIT. INEUNTE. SEIECULO XIII. (sous la scène, sur le tableau). Armoiries : deux écus des Wangen, l'un à lion, l'autre à quatre (dans les angles inférieurs du tableau). Inscription (latin) : BUCHARDUS. DS. A. WANGEN. ET. ITA . DA. A. VINSTINGEN. PRIMUM DEIPARAE. TEMPLUM. EREXERUNT MCCXXV. (en dessous- de la scène à droite). Armoiries : de part et d'autre, écu d'Ida de Festingen, à fasce d'argent et écu de Frédéric Gottesheim, bande chargée d'étoiles.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Siècle de création

4e quart 19e siècle

Année de création

1889

Description historique

La basilique de Marienthal comporte sur ses murs quatre toiles marouflées de grand format : deux d'entre elles ont trait au pèlerinage de Marienthal, les deux autres sont consacrées à des scènes néo-testamentaires. Elles sont l'oeuvre du peintre barrois Martin Feuerstein (1856- 931) qui a étudié à Munich puis à Paris, auprès du peintre Luc Olivier Merson. Finalement, il se fixe à Munich où il épouse l'artiste Pauline Kaiser (fille du peintre Heinrich K.). Acquis à la composante de la doctrine nazaréenne qui assigne à l'art une fonction édifiante, Feuerstein qualifie désormais ses oeuvres de bible des pauvres. Egalement enseignant à la Kunstakadémie de Munich, Feuerstein connaît un succès tel qu'il est anobli par le roi Louis III de Bavière sous le titre de Ritter Martin von Feurstein en 1914. Des Nazaréens, Feuerstein a retenu ce goût d'une peinture murale monumentale souvent traitée dans des tonalités assez froides, le côté plastique de ses personnages découle de sa formation initiale de sculpteur auprès de son père Jean Martin Feuerstein. De son abondante production disséminée en Allemagne, en Suisse, et jusqu'en Italie, l'Alsace conserve une quarantaine d'oeuvres. Dans la scène de gauche, l'ermite est confondu d'après l'inscription avec Albert de Wangen alors qu'il s'agit d'Albert de Haguenau dont la famille de maréchaux était en garnison au château de Haguenau. Vers 1240 Albert avait quitté sa famille pour mener une vie érémitique sur les terres de sa mère, au bord du Rothbaechel, en aval de la ferme de Koenigsbruck. C'est lui qui a entrepris la fondation du couvent vers 1250, rattaché après sa mort à l'ordre des ermites de saint Guillaume de Maleval, les Guillemites.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

2003/06/30 : classé au titre objet

Référence(s) de publication(s)

Toursel-Harster Dominique, Dossier des AOA d'Alsace.- Burg A.-M., Marienthal, 1959, p. 40.- Bussière M.-Th., Culte et pèlerinage de la statue de la Vierge en Alsace, Paris, 1862, p. 100.

Photographies liées au dossier de protection

CAOA

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de rédaction de la notice

2004