Machine à positionner
Chaîne d'amenée
Machine à positionner dite chaîne d'amenée
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sainte-Croix-aux-Mines ; scierie Vincent, musée
68294
Anciennement région de : Alsace
Sainte-Marie-aux-Mines
Scierie Vincent, musée
Sous-sol
Industrie du bois
Acier ; fonte
Poids de 2000 kilogrammes. Cette chaîne se situe au début du processus de transformation du bois de la scierie. Elle puisait les grumes dans l'étang de flottage des bois, à l'extérieur de la scierie, et les remontait au pied des machines.
L = 50
2e quart 20e siècle
Vers 1925. La scierie Vincent est le troisième établissement de ce type exploité par la même famille dans cette localité. Il ne reste rien de la première scierie artisanale actionnée par un moulin à eau et fondée vers 1860. Une deuxième utilisant la machine à vapeur fut installée environ de 1900 à 1935. Sous l'impulsion du petit-fils du fondateur de la 'dynastie', Jean-Baptiste Vincent, l'activité se transporte vers le site actuel. Une machine à vapeur plus puissante est installée en 1921, utilise l'eau de la mine et fournit l'énergie : cette machine datée 1893 provenait de l'usine textile Koenig à Sainte-Marie-aux-Mines. Dans l'entre-deux-guerres la scierie Vincent fonctionnait à grande échelle et 'alimentait en bois scié l'ensemble de la France par chemin de fer'. Elle a notamment fourni les madriers des premiers ponts jetés sur le Rhin après la Libération. C'est elle aussi qui permit d'assurer l'approvisionnement en bois nécessaire à la construction du tunnel ferroviaire de Sainte-Marie-aux-Mines (1933 à 1937). L'exploitation vapeur a été arrêtée en 1960 et l'exploitation a continué sa production jusqu'en 1990 en utilisant l'électricité.
Propriété privée
Classé au titre objet
1999/07/09 : classé au titre objet
Vincent Ariel, Historique des scieries Vincent, 2 feuillets dactylographiées ; L. n. d.- Vincent Ariel, Notes manuscrites, 1998.
CAOA (cliché Vincent)
Dossier individuel
2002