Machine à vapeur à piston
Type Farcot-Corliss
Machine à vapeur à piston type Farcot-Corliss
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sainte-Croix-aux-Mines ; scierie Vincent, musée
68294
Anciennement région de : Alsace
Sainte-Marie-aux-Mines
Scierie Vincent, musée
Sous-sol
Industrie du bois
À vapeur
15 tonnes et 150 ch. Grande roue qui tourne 80 t/mn. Il s'agit d'une machine de type Farcot-Corliss, à double effet, de 150 ch. tournant à 80 tours/mn. Elle est alimentée par une chaudière située à proximité (Kuhnle, Kopp 8 Kaush A ; G, de Franlkenthal, 1907), et complétée d'une pompe à eau. Un arbre de transmission passant par le sous-sol est branché sur la machine à vapeur et actionne les diverses machines situées au niveau principal. Son mécanisme est toujours en état de fonctionner, après avoir servi soixante-dix ans sans relâche, parfois même jour et nuit.
L = 1000
En état de marche
Alsace, 68, Mulhouse
4e quart 19e siècle
1893
Dès l'origine, cette machine à vapeur a équipé la scierie établie sur le site vers 1920. Elle est cependant plus ancienne, ayant été acquise auprès de l'usine textile Koenig à Sainte-Marie-aux-Mines. La machine à vapeur de la scierie Vincent passe pour être la plus ancienne machine fixe d'Alsace de cette dimension. On connaît sa date de fabrication et son fabricant, la Société Alsacienne de Construction Mécanique. La scierie Vincent est le troisième établissement de ce type exploité par la même famille dans cette localité. Il ne reste rien de la première scierie artisanale actionnée par un moulin à eau et fondée vers 1860. Une deuxième utilisant la machine à vapeur fut installée environ de 1900 à 1935. Sous l'impulsion du petit-fils du fondateur de la 'dynastie', Jean-Baptiste Vincent, l'activité se transporte vers le site actuel. Une machine à vapeur plus puissante est installée en 1921, utilise l'eau de la mine et fournit l'énergie : cette machine datée 1893 provenait de l'usine textile Koenig à Sainte-Marie-aux-Mines. Dans l'entre-deux-guerres, la scierie Vincent fonctionnait à grande échelle et 'alimentait en bois scié l'ensemble de la France par chemin de fer'. Elle a notamment fourni les madriers des premiers ponts jetés sur le Rhin après la Libération. C'est elle aussi qui permit d'assurer l'approvisionnement en bois nécessaire à la construction du tunnel ferroviaire de Sainte-Marie-aux-Mines (1933 à 1937). L'exploitation vapeur a été arrêtée en 1960 et l'exploitation a continué sa production jusqu'en 1990 en utilisant l'électricité.
Propriété privée
Classé au titre objet
1999/07/09 : classé au titre objet
Vincent Ariel, Historique des scieries Vincent, 2 feuillets dactylographiées, n. s. ; L. n. d.- Vincent Ariel, Notes manuscrites, 1998.- Beck Jean-Pierre, Scierie Vincent : dossier de protection M.H., 1996.
CAOA
Dossier individuel
2002