tableau : Saint François de Sales, Henriette d'Angleterre et ses trois enfants

Dénomination de l'objet

Tableau

Titre courant

Tableau : Saint François de Sales, Henriette d'Angleterre et ses trois enfants

Localisation

Île-de-France ; Paris (75) ; Paris 2e arrondissement ; 15 boulevard de Bonne-Nouvelle ; église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle

N° INSEE de la commune au moment de la protection

75056 ; 75102

Adresse de l'édifice

Bonne-Nouvelle (boulevard de) 15

Nom de l'édifice

Église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle

Référence Mérimée de l'édifice

PA00086016

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Bas-côté droit

Catégorie technique

Peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Toile (support)

Description matérielle

Henriette d'Angleterre, fille de Charles 1er et d'Henriette de France, accompagnée de ses deux filles, voit apparaître saint François de Sales tenant par la main son fils, mort en 1666.

Dimensions normalisées

H = 316 ; la = 265 ; Autres dimensions : h = 300 ; la = 260

Inscription

Inscription

Précisions sur l'inscription

Inscription : H. DANGLETERRE ET SES TROIS ENFANTS (en bas, en grandes capitales de couleur jaune).

Personne morale créatrice de l'objet

France (école)

Siècle de création

3e quart 17e siècle

Description historique

Oeuvre exécutée vers 1670 ; agrandie d'une partie supérieure cintrée, vers 1880. Attribuée à tord à Pierre Mignard. Considérant l'âge des filles, M. Dumolin pense que le tableau est postérieur à la mort d'Henriette survenue si tragiquement à son retour d'Angleterre en 1670, et qu'il a été donné à l'église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle par Philippe d'Orléans, son mari, après son veuvage. Pour nous, Henriette morte n'eut pas été représentée sur le même plan que ses filles, dont l'âge, assez imprécis à la manière de l'époque, est difficile à apprécier. C'est bien à une vivante qu'apparaît l'évêque de Genève lui ramenant du ciel miraculeusement ce fils précocement disparu. Si notre hypothèse est retenue, ce tableau se situerait peu avant la mort de Madame, entre 1666 et 1670. Nous ne retrouvons pas ici la main de Mignard, à qui le tableau a été parfois attribué et nous n'osons soutenir l'attribution aux Beaubrun, faute d'éléments de comparaison. L'exécution est soignée, et certains effets sont d'un peintre malgré quelque gaucherie dans les gestes. La tradition veut que ce tableau, et celui qui lui fait pendant, aient été peints pour l'église primitive d'Anne d'Autriche.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune (?)

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

1905/02/20 : classé au titre objet

Photographies liées au dossier de protection

ARCH. PHOT. (MH135951)

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel