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Plateforme ouverte du patrimoine

cartel d'applique et sa console

Désignation

Dénomination de l'objet

Cartel

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Cartel d'applique

Titre courant

Cartel d'applique et sa console

Localisation

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Rouen ; Palais de Justice

N° INSEE de la commune au moment de la protection

76540

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Nom de l'édifice

Palais de Justice

Référence Mérimée de l'édifice

PA00101007

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Bureau du premier président (mai 1996)

Description

Catégorie technique

Bronze d'art ; horlogerie

Matériaux et techniques d'interventions

Bois

Description matérielle

Boîtier et console attribués à J.P. Latz, mouvement de T.M. Lenoir. Bois noirci, ébène,marqueterie de laiton, bois de rose, écaille, bronze et émail.

Dimensions normalisées

Cartel : h = 100 ? ; la = 50 ; pr = 20 ; console h = 35 ; la = 57 ; pr = 29

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Siècle de création

2e quart 18e siècle

Année de création

1745 vers

Description historique

La Cour a acheté cette pendule en 1854. La marqueterie du boîtier comme celle du solce en cul de lampe doté de riches bronzes ciselés dorés, est à incrustations de rinceaux de cuivre sur fond d'écaille. Le motif central montre Neptune et Amphitrite enlacés sur un char tirés par trois chevaux marins. A la partie inférieure figurenet deux lézards dont l'un va à droite et l'autre à gauche. L'amortissement avait disparue. Il a été reconstitué dans le goût de l'époque. Toussaint Marie Lenoir fut reçu maître horloger en 1730. Il devint juré de sa corporation en 1789. Il était installé à Paris, place du Pont Saint-Michel. Né vers 1691, dans la région de Cologne, Jean-Pierre-Latz est établi à Paris dès 1719 comme ébéniste. En 1736, il est naturalisé français et en 1739 il épouse Marie-madeleine Seignet, fille d'un entrepreneur en bâtiment prospère. la dot coquette de son épouse (10.000 L.) et les relations de celle-ci (les abbesses Marie-Gabrielle de Bourbon-Condé et Anne de Rohan étaient témoins à son mariage) aidèrent certainement Latz. Avant 1741, il obtient le brevet d'ébéniste privilégié du roi qui lui permet d'exercer librement son métier sans être reçu maître ébéniste. Le cuople emménage rue du faubourg Saint-Antoine face à l'hôpital des enfants trouvés. La maison, à l'enseigne du St-Esprit, comprenait leur logement et l'atelier. A partir de 1739, et sans doute jusqu'en 1754, le principal aide de Latz est son neuveu Jean-Pierre Tillemans. A la mort de Latz en 1754, sa veuve garde le brevet d'ébéniste privilégié de son mair et maintient l'atelier en activité jusqu'en 1756,d ate de son propre décès. Le brevet sera repris en 1757 par Pierre Macret, la fille des Latz, unique héritière ayant onze ans. La fabrication des boîtiers de pendules ainsi que des consoles ou des gaines pour les supporter constituait l'activité principale de l'atelier de Jean-Pierre Latz. L'inventaire de 1754, après le décès de celui-ci, dénombre 170 boîtes de pendules pour seulement 48 autres meubles. La plupart des pendules décrites sont des cartels en appliques avec leurs socles. Jusqu'en 1749, Latz produisait dans son propre atelier les ornements de bronze destinés à embellir ses meubles.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

1997/10/20 : classé au titre objet

Numéro de l'arrêté de protection

OM/97-76/N°304

Observations

Photographie manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.

Photographies liées au dossier de protection

Dia CAOA 76

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel