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tableau et son cadre : Déploration

Monuments historiques

tableau ; cadre

Île-de-France ; Yvelines (78) ; Bougival ; église Notre-Dame

Chesnay (Le)

78092

Peinture

peinture ; menuiserie

toile (support) : peinture à l'huile ; bois : peint, doré

Tableau cintré dans sa partie supérieure, présentant une toile serrée, présentant une préparation rouge, sur un châssis droit. Cadre en bois peint et doré.

Déploration

la = 180, h = 160 ; h = 210 (jusqu'en haut du cintré)

oeuvre restaurée

Restauration en 2003-2004, qui a permis de dégager des tonalités éclatantes de bleu lapis et violet, rouge vermillon et vert.

La restauration de cette oeuvre a permis de la rapprocher d'un tableau de Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, attribué à Frère Luc, stylistiquement daté des années 1660. On sait que le peintre capucin avait de nombreux élèves et qu'il fut appelé dans tous les couvents franciscains de France entre 1645 et 1685, multipliant les compositions à partir d'un même thème. Grâce à son style aisément reconnaissable dans le traitement des visages et des chairs et la vivacité des coloris, ses oeuvres, dispersées à la Révolution, sont progressivement identifiées ces dernières années dans des églises paroissiales. La forme cintrée de cette toile doit correspondre à celle d'un tableau de retable. Il est fort probable que la Déploration de Bougival provienne d'un des couvents de capucins de la région, celui de Saint-Germain-en-Laye par exemple, dans lequel on sait que Frère Luc a peint plusieurs oeuvres.

propriété de la commune

inscrit au titre objet

Arrêté n°07.080

2007/06/04 : inscrit au titre objet

Fiche CAOA et photographie manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.

dossier individuel

Base des objets mobiliers des Yvelines, archives départementales, janvier 2017, n°3179 ; Notice de l'Inventaire rédigée par Antoine Le Bas et Florence Drouhet en 1996.

RYKNER Didier, Une Pietà de Frère Luc à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, article publié sur le site Internet La tribune de l'art, le 7 avril 2003.