Monument funéraire
De Simon de Gonçans, évêque d'Amiens
Monument funéraire de Simon de Gonçans, évêque d'Amiens
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Amiens ; cathédrale Notre-Dame
80021
Anciennement région de : Picardie
Amiens 3e (Nord-Est)
Cathédrale Notre-Dame
PA00116046
Chapelle Notre-Dame de la Drapière
Sculpture
Pierre
Le monument funéraire est placé dans un enfeu à arcature en arc brisé et pignon triangulaire surmonté d'un gâble. Il contient un socle en forme de sarcophage surmonté d'une dalle funéraire à gisant en haut-relief inscrit dans un décor mural à pinacles et arcades aveugles. L'évêque est représenté en gisant, de face. Il est mitré, les mains jointes. Il est vêtu d'une chasuble qui laisse voir le collet doré avec décor peint en noir ou l'amict, au-dessous. La chasuble est longue et tombe en formant des plis en U très souples. La mitre est haute et étroite, creusée sur les côtés. Elle est ornée de cabochons. Quelques mèches dépassent de la mitre des deux côtés latéraux. Le visage assez réaliste présente une expression sereine, il est marqué de rides sur le front et aux contours de la bouche, les yeux, fermés, sont logés sous de hautes arcades sourcilières. La tête sur un coussin, sous le dais, les pieds reposant sur un dragon couché, dans la bouche duquel sa crosse s'appuie. La face antérieure du socle, le soubassement, comporte un décor en haut-relief de huits figures en pied de petits pleurants avec les têtes encapuchonnées dans un vaste chaperon, disposées dans des arcatures. Le tympan du fronton à fleurons est composé de jours de réseau en écoinçons et d'un médaillon quadrilobé. Les armoiries du chamoine sont peintes sur le mur.
H = 0,35 ; l = 2 ; pr = 0,75
Oeuvre restaurée
Oeuvre restaurée en 2011 par Anna Kisselinskaia, Anne-Laure Goron et Alice Wallon-Tarriel.
14e siècle
Simon de Gonçans est mort en 1325. G. Durand (1903) donne une description de l'enfeu construit sur le même modèle que celui, voisin, du chanoine Thomas de savoie. Très endommagé à la suite de la pose du lambris au XVIIIe siècle, il a été reconstitué par les frères Ainé et Louis Duthoit, après 1855, sous la direction de Viollet-le-Duc. A cette occasion, on a réalisé une copie du gisant, dont l'original, très abîmé, a été placé au musée de Picardie. Les petits pleurants de la partie basse peuvent être considérés comme parmi les plus anciens exemples connus de ce mode de décoration.
Propriété de l'Etat
Classé au titre immeuble
1862 : classé au titre immeuble
Monument funéraire. I.D. Liste de 1862.
Dossier individuel