Tableau ; cadre
Tableau et son cadre : La Vierge au pied de la Croix
Bourgogne-Franche-Comté ; Yonne (89) ; Joigny ; église Saint-Jean
89206
Joigny
Église Saint-Jean
PA00113703
Peinture ; menuiserie
Toile (support) : peinture à l’huile ; bois : taillé
Vierge
3e quart 19e siècle
1857
Élève de Drolling et d'Ingres, ami de Flandrin, il expose au Salon de 1847 à 1869. Il est médaille de 1e classe au Salon de 1861. Charles Timbal présente des portraits au Salon ainsi que plusieurs sujets religieux. Il est intéressant de noter que son premier tableau à sujet religieux est La Vierge et la Madeleine au pied de la Croix au Salon de 1848, ainsi que la même année Le Christ porté au tombeau (musée de Bar-le-Duc), qui lui vaut une médaille de 2° classe et les encouragements d’Ingres. L'année suivante il expose L'agonie du Christ au mont des Oliviers. On peut encore citer en 1852 La résurrection de la fille de Jaire ; en 1853, La sainte Vierge au prétoire pendant la flagellation ; dans les années 1860, La présentation de la Vierge au Temple ou L'agonie du Christ au jardin des Oliviers. Il est également l'auteur du décor de la chapelle Sainte-Geneviève à Saint-Sulpice de Paris. L'œuvre est présentée au Salon de 1857. Achat de l'Etat pour 2500 francs. F21/110. Donné en 1858 à la ville de Joigny pour la chapelle de la Vierge de l'église Saint-Jean F21/432. On conserve de nombreuses critiques du Salon de 1857, dont une caricature de Nadar dans Nadar Jury au Sa- Jon de 1857, Paris, A la librairie nouvelle et partout, p. 53 : « Autre Pietà de M. Timbal, qui n'est, en vérité, pas plus mauvaise que les meilleurs tableaux de convention opérés sur le même sujet. M. Timbal ne m'en voudra pas si, pour la rapidité du récit, j'ai supprimé ici quelques accessoires ». Le moniteur de la Mode, 2° numéro de juillet 1857, p. 123 : « La Vierge au pied de la croix, par M. Timbal, lui est bien supérieure [tableau de l’Annonciation par Leveau] comme effet et comme vigueur de couleur. Les draperies bien éclairées, sont disposées avec un goût sévère. La tête est pleine d'angoisse et d'amertume. On sent que la divinité du Fils ne suffit point à consoler la Mère qui pleure ». Louis Auvray, Salon de 1857, p. 41 : « Ce dernier, de grande dimension, est large- ment peint ; la Vierge est d'un sentiment vrai et expressif ».
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2023/02/03 : inscrit au titre objet
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Voeu de classement.
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