moulage de statue : Jeanne d'Arc au bûcher

Dénomination de l'objet

Statue

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Moulage de statue

Titre courant

Moulage de statue : Jeanne d'Arc au bûcher

Localisation

Île-de-France ; Essonne (91) ; Wissous ; église Saint-Denis

N° INSEE de la commune au moment de la protection

91689

Canton

Chilly-Mazarin

Nom de l'édifice

Église Saint-Denis

Référence Mérimée de l'édifice

PA00088047

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Dans le bas-côté sud de l'église.

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Plâtre : moulé

Indexation iconographique normalisée

Sainte Jeanne d'Arc ; en pied ; prière ; flamme

Description de l'iconographie

Jeanne d'Arc est debout, tête penchée, yeux clos, les mains jointes en prière, des flammes courant le lond de sa longue tunique à ses pieds.

Dimensions normalisées

H = 95 (avec socle)

Inscription

Signature

Précisions sur l'inscription

Signature gravée sur le socle : Real del Sart.

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Siècle de création

2e quart 20e siècle

Année de création

1929

Description historique

Cette œuvre constitue le moulage de la statue de Jeanne d'Arc réalisée pour la place du Vieux-Marché à Rouen (IMH 2002) en 1929, qui comporte deux répliques : à Buenos Aires (1949) et à Montréal (1951). Témoignage par ce moulage de la genèse de l'un des modèles les plus prisés par son auteur. Maxime Réal del Darte (1888-1954), sculpteur : [avec pour ancêtre le célèbre peintre Andrea del Sarto qui travailla à l'embellissement de Fontainebleau à la demande de François Ier], mutilé de guerre, fondateur et chef du mouvements Les Camelots du roi. Fervent catholique et admirateur de Jeanne d'Arc à laquelle il consacra de nombreux travaux (rappelons qu'elle fut canonisée par Benoît XV le 16 mai 1920, et que le 2e dimanche de mai – fête de sainte Jeanne d'Arc- fut instituée par le Parlement comme fête nationale le 10 juillet suivant). Blessé sur le front de Verdun le 29 janvier 1916, et amputé de l'avant-bras gauche, il reprit son métier de sculpteur et l'œuvre qu'il avait conçue en mars 1914, Le Premier Toit, reçut le Grand Prix national des Beaux-arts en 1921. Il conçut ensuite une œuvre monumentale abondante, et sa notoriété lui valut de nombreuses commandes : ne pouvant manier le ciseau, il dirigeait celui des praticiens auxquels il confiait l'exécution de ses maquettes, et obtint ainsi une médaille de bronze en 1920, puis d'argent en 1927 au salon des Artistes Français, ainsi que la Légion d'honneur en 1940. Il réalisa de nombreux monuments aux morts (Besse-sur-Issole Var), Ganges (Hérault), Langogne et Saint-Chély d'Apcher (Lozère), Mulhouse (Bas-Rhin), Viviers (Ardèche), ainsi que de nombreuses statues de Jeanne d'Arc sur un modèle néanmoins différent de celui examiné ici et inspiré notamment par la Jeanne d'Arc de Paul Dardé à Montpellier (1918) pour celles qu'il exécuta à Nîmes et Limoges (1942) ou encore à Grenoble (1945). Il fut également l'auteur d'un monument à la gloire du général Mangin pour une place de Paris, détruite en juin 1940.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Inscrit au titre objet

Date et typologie de la protection

2011/05/06 : inscrit au titre objet

Précisions sur la protection

Commission départementale des objets mobiliers : 31/03/2011.

Sources d'archives et bases de données de référence

Documentation de la conservation des antiquités et objets d'art de l'Essonne : dossier de récolement, 2008

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel