D 49-1-3 ; 490 (N°musée déposant)
Les Cigarrales ; Los Cigarrales
BERUETE Y MORET : Madrid, 1845 ; Madrid, 1912 ; nationalité : Hispanique
Espagne
1905
Hauteur en m 0.673 ; Largeur en m 1.006 ; Hauteur en m (avec cadre) 0.93 ; Largeur en m (avec cadre) 1.28 ; Epaisseur en m 0.017
signature, inscription
signature en bas à droite : A. de Beruete ; étiquette, sur le châssis : 490
Mélange de terre orangée et de roche grise argentée, le paysage lumineux semble envahir la toile toute entière, traduisant ainsi une réalité authentique : l'aridité du sol et le caractère sauvage du lieu représenté. A droite, dans le lointain, se devine la ville de Tolède à peine ébauchée, seule perspective donnant une ouverture à la composition. Le ciel gris-bleu, presque livide, fait éclater les couleurs vives et le relief imposant de la colline écrasée sous la chaleur de l'été. Le flamboiement des couleurs et les coups de pinceaux ' désordonnés ' soulignent l'influence impressionniste. Sous nos yeux, se dévoile une terre rude et magnifique, véritable ode au paysage castillan, thème central de l'idéologie des intellectuels de la génération du peintre. R.F.
Beruete a exécuté plusieurs versions de la campagne tolédane, vers 1905. Celle-ci représente une colline parsemée d'oliviers où l'on devine le chant incessant des cigales - caractéristique de cette région d'Espagne - paysage abrupt de Castille, cher aux peintres et écrivains de l'époque. Le peintre s'est attaché à l'essence même du paysage et le lien étroit entre la couleur et la lumière ; Tolède qu'il affectionne particulièrement, est à peine suggérée. Mélange de terre orangée et de roche grise argentée, le paysage lumineux semble envahir la toile tout entière, traduisant ainsi une réalité authentique : l'aridité du sol et le caractère sauvage du lieu représenté. A droite, dans le lointain, se devine la ville de Tolède à peine ébauchée, seule perspective donnant une ouverture à la composition. Le ciel gris-bleu, presque livide, fait éclater les couleurs vives et le relief imposant de la colline écrasée sous la chaleur de l'été. Le flamboiement des couleurs et les coups de pinceaux ' désordonnés ' soulignent l'influence impressionniste. Sous nos yeux, se dévoile une terre rude et magnifique, véritable ode au paysage castillan, thème central de l'idéologie des intellectuels de la génération du peintre. Extrait du cat. exp. Madrid/Bilbao, 2002/2003, R. Ferran
Espagne (lieu de création)
propriété de la commune, mode d'acquisition non renseigné, musée d'Orsay
date d'acquisition inconnue
dépôt, Castres, musée Goya
1949
MADRID, BILBAO, 2002/2003, Obras Maestras Españolas del Museo Goya de Castres. 50 ans d'art espagnol de 1880 à 1936, musée des Beaux-Arts de Bordeaux, de mai à septembre 1984 (p.78, n°12)
Inventaire général des collections du musée Goya, Tome I, Peintures hispaniques - sous la directions de Jean-Louis Augé, Conservateur en Chef des musées de Castres (n°69, p.95) Obras maestra del museo Goya. Madrid du 8 octobre au 1er décembre 2002 et Bilbao du 18 décembre 2002 au 23 février 2003, organisée par BBVA. (pp.122-123, 208)