2003.0.8203 ; 2041 (n° Georges Monni)
Les arènes d'Arles, la Tour Sarrasine [Exposition Universelle de 1867]
ROMAN : Arles, 1824/04/18 ; Arles, 1911/01/04 ; nationalité : Française ; Dominique Roman, photographe arlésien actif à partir de 1860, a constitué un corpus d'images des monuments d'Arles qui, dans la lignée de la Mission Héliographique, célèbre la cité. Ainsi, au soir de sa vie, il participe avec enthousiasme à la construction du 'panthéon de la Provence' de Frédéric Mistral, le museon Arlaten en offrant ses photographies de la ville
1862 vers
Hauteur de l'image en cm 45 ; Largeur de l'image en cm 74.5
signé, inscription concernant la représentation
signé (auteur), inscription manuscrite, a l'encre noire, Bas à droite : D.Roman / Arles ; filigrane (pâte à papier) / contremarque, Recto / Droit / Avers : Sur le support secondaire : lecture du filigrane, de droite à gauche, le long du bord gauche : VIDALON-LES-ANNONAY [coeur] CANSON [?]
Epreuve sur papier salé, contrecollé sur un carton. Encollage additionnel du papier à l'albumine ou plus vraisemblablement à la gélatine. Retouches éparses -
Vue panoramique de l'amphithéâtre d'Arles, avec vue de la tour Sarrasine. Cette photographie panoramique est en réalité un habile montage de calotypes (négatifs sur papier ciré)qui décrit avec précision dans un compte-rendu de l'Exposition Universelle de 1867 (Le Moniteur de la Photographie, n°13, 15 septembre 1867). ' Cette vue est d'autant plus remarquable qu'elle est formée de plusieurs clichés sur papier ciré sec obtenus successivement avec une chambre noire ordinaire, et tirés séparément sur papier albuminé d'une seule pièce. L'auteur se sert d'un châssis positif aux deux extrémités duquel sont adaptées deux boîtes pour renfermer le papier et le conserver à l'abri de la lumière pendant l'impression. ' Ainsi, l'artiste ne se contente pas de tirer ses négatifs, il construit ses images à partir de montages élaborés, sans tenir compte de la réalité optique. Ce panorama de l'amphithéâtre présente une vue bien singulière, à plusieurs perspectives, qu'il n'est possible d'obtenir qu'en déplaçant l'appareil de prise de vue. Tout l'art de Dominique Roman réside ici dans le fait que les déformations dues à cette technique sont assez peu perceptibles
C'est au passé glorieux de la ville antique d'Arles, la 'Gallula Roma' que fait référence Dominique Roman quand il photographie l'amphithéâtre. Jusqu'au début du 19e siècle, l'extérieur du monument était encombré de masures, les arcades de la galerie du rez-de-chaussée servaient d'échoppes, d'écuries ou d'entrepôts. C'est surtout à partir de 1845 que le monument, pris en charge par l'administration des Monuments Historiques, retrouva son aspect ' originel '. Cette photographie panoramique est en réalité un habile montage de calotypes (négatifs sur papier ciré) décrit avec précision dans un compte-rendu de l'Exposition Universelle de 1867 (Le Moniteur de la Photographie, n°13, 15 septembre 1867). ' Cette vue est d'autant plus remarquable qu'elle est formée de plusieurs clichés sur papier ciré sec obtenus successivement avec une chambre noire ordinaire, et tirés séparément sur papier albuminé d'une seule pièce. L'auteur se sert d'un châssis positif aux deux extrémités duquel sont adaptées deux boîtes pour renfermer le papier et le conserver à l'abri de la lumière pendant l'impression. ' Ainsi, l'artiste ne se contente pas de tirer ses négatifs, il construit ses images à partir de montages élaborés, sans tenir compte de la réalité optique. Ce panorama de l'amphithéâtre présente une vue bien singulière, à plusieurs perspectives, qu'il n'est possible d'obtenir qu'en déplaçant l'appareil de prise de vue. Tout l'art de Dominique Roman réside ici dans le fait que les déformations dues à cette technique sont assez peu perceptibles
France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Bouches-du-Rhône, Arles (lieu de création)
propriété du département, mode d'acquisition inconnu, Bouches-du-Rhône, museon Arlaten
Exposition Universelle, Paris, 1900