Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame de l'Assomption

Titre courant

Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption

Localisation

Occitanie ; 82 ; Monclar-de-Quercy

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Quercy Vert

Références cadastrales

1835 E3 734 ; 2007 AB 168

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1875

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Depuis le Moyen Age, plusieurs églises se sont succédé dans le village, au même emplacement. En 1864, l'architecte diocésain, Théodore Olivier, constate que l'église reconstruite au début du 19e siècle est en très mauvais état. En 1872, une lettre du Préfet du Tarn-et-Garonne somme le Conseil municipal de réparer ou de reconstruire une autre église. En l'attente de la nouvelle construction, les offices sont célébrées de 1874 à 1877 dans la chapelle du couvent des Soeurs d'Oulias (ou Soeurs de Saint-Joseph de Marcillac). L'architecte Jean Combébiac et l'entrepreneur Jacqueviel sont chargés des travaux de reconstruction. Ils sont mis en adjudication le 16 octobre 1875 pour un montant évalué à 67000 francs. La précédente église paroissiale de Monclar a été entièrement rasée et l'architecte Jean Combebiac en reconstruit une dans un style néo-gothique, en vogue à cette époque. L'église Notre-Dame de Monclar est ouverte au culte en décembre 1877. En 1898, suite à un glissement de terrain, des contreforts sont ajoutés à l'est. La sacristie brûle en 1986 avec tout le vestiaire liturgique. Elle est reconstruite un an plus tard. L'électricité est installée dans l'église en 1929. Notre-Dame possède un riche mobilier. Deux grands plats de quête en cuivre du 16e siècle sont mentionnés dans la note historique de 2001, rédigée par l'abbé Laurens. L'église possède aussi quatre tableaux du 19e siècle. Le Maître-autel en pierre, les autels en marbre et en bois des chapelles latérales, le reliquaire de la Sainte-Croix, l'ambon en fer forgé, la cathèdre, le confessionnal et la chaire on été réalisés à la fin du 19e siècle. Enfin, les nombreux vitraux sont exécutés en 1877 par la maison Gibert à Montauban. Ils ont été restaurés en 1999.

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit ; calcaire ; pierre de taille ; brique et pierre à assises alternées

Matériaux de la couverture

Tuile creuse mécanique ; brique en couverture

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives ; voûte d'arêtes

Typologie de couverture

Toit à deux pans ; appentis ; flèche carrée ; toit en pavillon

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier hors-oeuvre : escalier symétrique, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église, orientée, est située au nord du bourg, à l'ouest de la butte féodale. Le cimetière est contigu, au nord. De plan en croix latine, elle comprend une nef à deux travées flanquée de bas-côtés, un transept et un chevet plat. Le clocher-tour, à l'ouest, s'élève à 30 mètres de hauteur. L'édifice est construit en brique cuite sur un solin en pierre de taille calcaire. Seuls le clocher, les contreforts, les encadrements des ouvertures et les éléments en calcaire (solin, rampants, glacis) ne portent pas d'enduit. L'accès à l'église s'effectue par un escalier symétrique en pierre de taille calcaire, placé devant le portail du clocher-tour. Le portail est surmonté de vitraux, donnant sur une loggia intérieure qui permettait d'accéder aux cloches de la tour. La nef et le choeur sont voûtés d'ogives, les bas-côtés sont voûtés d'arêtes. Les voûtes de la nef reposent sur des piliers monolithes en calcaire et celles des bas-côtés reposent sur des colonnes. L'église est éclairée par des baies simples ou triples surmontées d'arcs brisés. Des vitraux y sont placés. Les bas-côtés sont également percés de trilobes en calcaire et de jours quadrilobés en terre cuite moulée. Mis à part les trilobes, toutes les ouvertures présentent un encadrement en brique. Les toits à deux pans sur la nef et le transept et les toits en appentis sur les bas-côtés sont couverts en tuile creuse mécanique. Le clocher est surmonté d'une flèche carrée servant de chambre de cloche. La flèche est couverte d'un toit en pavillon maçonné en brique et en pierre à assises alternées. Le clocher et la flèche sont particulièrement ornés.

Technique du décor des immeubles par nature

Vitrail ; sculpture ; maçonnerie

Indexation iconographique normalisée

Chimère ; ornement végétal ; Vierge ; saint

Description de l'iconographie

Le clocher est la partie de l'église qui rassemble le plus d'ornements. Les baies géminées qui l'ajourent reposent sur des colonnettes en calcaire avec des chapiteaux feuillagés stylisés. Des gargouilles en forme de chimères sont placées sur la corniche sculptée. Des lucarnes surmontées d'épis de faîtage sculptés en calcaire sont ménagées sur les quatre pans du toit. L'intérieur de l'église est entièrement peint en blanc mis à part les colonnes et les piliers. De simple facture, les chapiteaux ont des corbeilles nues. Une grande rose avec la scène du Couronnement de la Vierge surmonte le Maître-autel en pierre. Deux autres roses éclairent les bras du transept. Les autres vitraux à triple arcature brisée sur la nef et à simple arc brisé sur les bas-côtés représentent des scènes de la vie de la Vierge, des scènes de son apparition à Sainte Bernadette ou de son apparition à la Salette, certains illustrent des prophètes, les quatre évangélistes et plusieurs saints, d'autres sont stylisés. Les quatre tableaux représentent une crucifixion, l'annonciation, Sainte-Anne lisant les écritures à la Vierge Marie et une mise au tombeau qui est une copie d'un tableau de Titien (étudié : cf. IM82002321).

Commentaires d'usage régional

Église clocher-tour

Référence aux objets conservés

IM82002331

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Copyright de la notice

(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie

Date de rédaction de la notice

2008

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Stadnicki Carole ; Clichy Isabelle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47