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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Pierre ; Saint-Paul

Titre courant

Église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Presles-et-Boves ; rue Jeanne-de-Chastel

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Braine

Adresse de l'édifice

Jeanne-de-Chastel (rue)

Références cadastrales

1984 A5 467

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 13e siècle 14e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1920

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Chastel Jeanne de (commanditaire) ; Presles Raoul de (commanditaire)

Description historique

L'église a été construite vers 1300 grâce aux libéralités de Raoul de Presles, seigneur du lieu et grand commis de la couronne de France, et de sa seconde épouse Jeanne de Chastel. En effet, ils font ériger à cette date deux chapelles dédiées à la Vierge et à saint Nicolas, ce qui indique que le chantier de l'église devait alors être bien avancé, sinon achevé. Les deux donateurs ont également été inhumés dans l'édifice. Les troubles de la guerre de Cent Ans, marqués dans la région par les ravages commis par les troupes de Charles le Mauvais et de Navarre en 1358 ou la guerre civile opposant Armagnacs et Bourguignons en 1422, causent la destruction de la partie occidentale de la nef, à l'exception du portail méridional. Dédiée à l'origine aux saints Pierre et Paul, l'église a pris le vocable de Notre-Dame après la réunion de la cure des Boves en 1735 ; elle a repris par la suite son ancienne dédicace. Sous l'Ancien Régime, la paroisse relevait du diocèse de Soissons (Grand archidiaconé, doyenné de Vailly) ; la cure était à la présentation du chapitre de la cathédrale de Soissons, et le curé était le seul décimateur par abandon de la portion congrue. Trois chapelles dédiées à la Vierge, à sainte Marie-Madeleine et à saint Nicolas, étaient attestées dans l'église à cette époque. L'église a été très endommagée durant la retraite des troupes allemandes à la fin de l'été 1918 qui n'a épargné que les voûtes du transept ; elle a été relevée à l'identique et dégagée des construction parasites par l'architecte des Monuments historiques Lucien Sallez de 1920 à 1932. Elle a de nouveau été particulièrement touchée par les combats de mai et juin 1940 (nef et choeur) , et restaurée à partir de 1941 par Jules Kaehrling.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; grand appareil

Matériaux de la couverture

Béton en couverture ; tuile plate ; ardoise

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée sans travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; toit en pavillon ; pignon découvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

La longueur de la nef, aujourd'hui réduite à une seule travée, accentue d'autant plus l'ampleur des deux bras du transept formés sur plan barlong, et surtout celle du choeur à deux travées où le mur d'enveloppe est reporté à l'extrémité des culées des contreforts. Le portail méridional ouvre depuis les restaurations de l'entre-deux-guerres sur un porche, construit par Lucien Sallez, dont les piles se fondent sur les bases des colonnes de l'ancienne nef et qui sert d'appui au portail latéral sud, dégagé, restauré et en partie restitué. Le trumeau a été détruit, ainsi que la partie inférieure du tympan, sur lequel un oculus à six lobes, appuyé sur deux extrémités de lancettes, répond à celui du gâble. L'édifice est couvert de tuile plate, le clocher d'ardoise. L'abside et les bas-côtés sont couverts de dalles de béton posées à recouvrement en appentis.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme géométrique ; ornement à forme végétale : acanthe

Description de l'iconographie

Les chapiteaux des colonnes sont ornés de motifs végétaux, principalement des feuilles d'acanthe. Le portail méridional est encadré d'une voussure sous haut gâble qui abrite deux niches d'ébrasement qui présentaient des statues sous un dais. Le trumeau et le gâble du portail occidental sont ornés d'oculi à six lobes.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1912/10/31 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM02004394 ; IM02004393 ; IM02004398 ; IM02004391 ; IM02004397 ; IM02004392 ; IM02004390 ; IM02004395 ; IM02004396 ; IM02004482

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Malgré la disparition d'une partie de la nef, l'église garde en plan et en élévation la grande cohérence formelle voulue par ses commanditaires.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2007

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Fournis Frédéric

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens