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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineprieuré de bénédictins Saint-Maurice
prieuré de bénédictins Saint-Maurice






Référence de la notice
IA03000028
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Bruel Marie-Elisabeth
Mentions légales
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
prieuré de bénédictins Saint-Maurice
Appellation d'usage
Prieuré Saint-Maurice
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
prieuré
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de bénédictins
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Maurice
Destination actuelle de l'édifice
prieuré ; édifice agricole
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Auvergne-Rhône-Alpes ; Allier (03) ; Autry-Issards ; Saint-Maurice
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Auvergne
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Souvigny
Lieu-dit
Saint-Maurice
Références cadastrales
1832 A3 99, 297, 298, 300 ; 1987 A3 344
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
église ; fontaine ; pièce d'eau ; ferme ; grange ; étable ; porcherie ; four
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
13e siècle ; 15e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Achard (donateur) £Aubery Antoine (personnage célèbre) £Bourbon Ermengarde de (donateur) £Odilon (personnage célèbre) £Trollière Pierre de la (personnage célèbre)
Description historique
Aux origines, l'église de Saint-Maurice est une possession laïque, située dans la " villa " des Issarts. En limite de diocèse, elle domine la vallée de l'Ours. Mentionnée dès 971-972, elle est déjà pourvue de dépendances situées hors de ce périmètre. Vers l'an mil, l'église et ses dépendances deviennent possessions clunisiennes, et des reconstructions suivent probablement. En 1017 ou 1018, Ermengarde, épouse d'Archambaud de Bourbon, en fait don à Souvigny "par la main" d'Odilon, pour servir de lieu de repos de l'infirmerie. C'est peut-être pour que cette possession ne soit pas contestée qu'Achard (un parent?) complète la donation, en y ajoutant le tiers de l'église et la partie des dépendances qu'il possède par héritage. Dans l'église, trois plaques sculptées pourraient être datées de cette époque. L'église du 11e siècle est bâtie en petit appareil associé avec un moyen appareil de pierres taillées qui renforcent l'ossature du monument (contreforts, supports, baies). Les étroites ouvertures (plus larges à l'Est) et leur encadrement simple et raffiné, au linteau constitué d'une seule pierre ou de deux gravées en trompe-l'oeil, comportent des gradins intérieurs. Plan à transept aligné, chevet à trois chapelles. Abside et absidioles communiquent largement, mais les traces d'arrachement d'un mur se voient cependant dans l'absidiole nord. Nef à trois travées flanquée de deux bas-côtés. A l'ouest, porte en plein cintre encadrée de deux contreforts. Au nord, il y a peut-être déjà un cloître. L'ensemble se conforme à une esthétique que l'on trouve par exemple à Saint-Philibert-de-Tournus (1008-1019 ). Au 12e siècle, l'église est pourvue d'un voûtement de pierre (berceau brisé et voûte d'arrête). Ajout d'une coupole sur trompes à la croisée du transept pour supporter le clocher. Adjonction de deux grandes fenêtres flanquées de colonnettes à chapiteaux ornés au pignon sud du transept (gravure dans A. Allier). Utilisation plus large du moyen appareil. C'est de cette période que doivent dater les murs gouttereaux de la nef, rythmés par de grands arcs en plein cintre et surmontés de fenêtres hautes, ainsi que le pilastre terminé en glacis conservé dans le collatéral nord. Les 3 plaques sculptées et la console sont déplacées et remployées aux écoinçons de la croisée du transept. Avant la fin du 13e siècle, suite à un effondrement important, l'église est désaffectée et transformée en logis avec chapelle. L'arc triomphal est muré et percé d'une fenêtre d'habitation. Saint-Maurice, dont les dépendances sont énormes en raison des donations reçues par le passé, n'est plus qu'une église ruinée transformée en demeure. Entre la fin du 15e et le milieu du 18e siècle, tout en restant un prieuré dont les infirmiers de Souvigny touchent les bénéfices, cette maison est une seigneurie laïque, possession de nobles locaux. Dans l'église transformée, une cheminée date de la période d'occupation par Pierre de la Trolière (vers 1500) , et les armes d'Antoine Aubery du Goutet, (vers 1681) , sont visibles au-dessus d'une porte sur la façade sud. Au début du 18e siècle, le lieu, bien que mentionné comme seigneurie et encore comme prieuré, n'est plus qu'une ferme. La chapelle ruinée sert de resserre, et les dépendances sont morcelées entre de nombreux particuliers. MURS grès
Description de l'édifice
Matériaux de la couverture
tuile plate ; tuile creuse
Typologie de plan
plan en croix latine
Description de l'élévation intérieure
3 vaisseaux
Typologie du couvrement
voûte d'arêtes ; coupole à trompes ; voûte en berceau brisé
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
Seuls subsistent des fragments du mur de façade, le bas côté nord, trois travées, et la partie orientale. Des berceaux brisés couvrent les travées droites de l'abside et des absidioles. Il ne reste que des amorces de la coupole à trompes de la croisée ; des arcades en plein cintre à doubles rouleaux la séparaient des croisillons voûtés d'arrêtes. Le collatéral encore existant porte des voûtes d'arrêtes. Les grandes arcades, en plein cintre, se relient directement à des piles cruciformes dépourvues de couronnement. Lavabo liturgique en grès sur le collatéral sud, traces d'arrachement du cloître au nord, modillons à copeaux au chevet. Tuiles plates sur le transept. Escaliers extérieurs menant l'un à l'abside, l'autre au logis (transept sud).
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture
Indexation iconographique
armoiries
Description de l'iconographie
Restes d'un décor géométrique sculpté dans le bras nord du transept. A côté, porte percée vers 1677 surmontée des armes des Aubery (d'azur au chevron d'or accompagné de trois têtes de dauphins de même). Colonnette en pierre rose à chapiteau orné d'une rosace dans une fenêtre murée de l'absidiole sud.
État de conservation
vestiges ; remanié
Date de l'enquête ou du récolement
2002
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1933/06/06 : inscrit MH partiellement
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2002
Mentions légales
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88
Voir aussi
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IA03000028
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
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