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Plateforme ouverte du patrimoine

Prieuré de bénédictins Saint-Maurice

Désignation

Dénomination de l'édifice

Prieuré

Genre du destinataire

De bénédictins

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Maurice

Appellation d'usage

Prieuré Saint-Maurice

Destination actuelle de l'édifice

Prieuré ; édifice agricole

Titre courant

Prieuré de bénédictins Saint-Maurice

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Allier (03) ; Autry-Issards

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Auvergne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Souvigny

Lieu-dit

Saint-Maurice

Références cadastrales

1832 A3 99, 297, 298, 300 ; 1987 A3 344

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Église ; fontaine ; pièce d'eau ; ferme ; grange ; étable ; porcherie ; four

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle ; 12e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

13e siècle ; 15e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Achard (donateur) Aubery Antoine (personnage célèbre) Bourbon Ermengarde de (donateur) Odilon (personnage célèbre) Trollière Pierre de la (personnage célèbre)

Description historique

Aux origines, l'église de Saint-Maurice est une possession laïque, située dans la " villa " des Issarts. En limite de diocèse, elle domine la vallée de l'Ours. Mentionnée dès 971-972, elle est déjà pourvue de dépendances situées hors de ce périmètre. Vers l'an mil, l'église et ses dépendances deviennent possessions clunisiennes, et des reconstructions suivent probablement. En 1017 ou 1018, Ermengarde, épouse d'Archambaud de Bourbon, en fait don à Souvigny "par la main" d'Odilon, pour servir de lieu de repos de l'infirmerie. C'est peut-être pour que cette possession ne soit pas contestée qu'Achard (un parent?) complète la donation, en y ajoutant le tiers de l'église et la partie des dépendances qu'il possède par héritage. Dans l'église, trois plaques sculptées pourraient être datées de cette époque. L'église du 11e siècle est bâtie en petit appareil associé avec un moyen appareil de pierres taillées qui renforcent l'ossature du monument (contreforts, supports, baies). Les étroites ouvertures (plus larges à l'Est) et leur encadrement simple et raffiné, au linteau constitué d'une seule pierre ou de deux gravées en trompe-l'oeil, comportent des gradins intérieurs. Plan à transept aligné, chevet à trois chapelles. Abside et absidioles communiquent largement, mais les traces d'arrachement d'un mur se voient cependant dans l'absidiole nord. Nef à trois travées flanquée de deux bas-côtés. A l'ouest, porte en plein cintre encadrée de deux contreforts. Au nord, il y a peut-être déjà un cloître. L'ensemble se conforme à une esthétique que l'on trouve par exemple à Saint-Philibert-de-Tournus (1008-1019 ). Au 12e siècle, l'église est pourvue d'un voûtement de pierre (berceau brisé et voûte d'arrête). Ajout d'une coupole sur trompes à la croisée du transept pour supporter le clocher. Adjonction de deux grandes fenêtres flanquées de colonnettes à chapiteaux ornés au pignon sud du transept (gravure dans A. Allier). Utilisation plus large du moyen appareil. C'est de cette période que doivent dater les murs gouttereaux de la nef, rythmés par de grands arcs en plein cintre et surmontés de fenêtres hautes, ainsi que le pilastre terminé en glacis conservé dans le collatéral nord. Les 3 plaques sculptées et la console sont déplacées et remployées aux écoinçons de la croisée du transept. Avant la fin du 13e siècle, suite à un effondrement important, l'église est désaffectée et transformée en logis avec chapelle. L'arc triomphal est muré et percé d'une fenêtre d'habitation. Saint-Maurice, dont les dépendances sont énormes en raison des donations reçues par le passé, n'est plus qu'une église ruinée transformée en demeure. Entre la fin du 15e et le milieu du 18e siècle, tout en restant un prieuré dont les infirmiers de Souvigny touchent les bénéfices, cette maison est une seigneurie laïque, possession de nobles locaux. Dans l'église transformée, une cheminée date de la période d'occupation par Pierre de la Trolière (vers 1500) , et les armes d'Antoine Aubery du Goutet, (vers 1681) , sont visibles au-dessus d'une porte sur la façade sud. Au début du 18e siècle, le lieu, bien que mentionné comme seigneurie et encore comme prieuré, n'est plus qu'une ferme. La chapelle ruinée sert de resserre, et les dépendances sont morcelées entre de nombreux particuliers. MURS grès

Description

Matériaux de la couverture

Tuile plate ; tuile creuse

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes ; coupole à trompes ; voûte en berceau brisé

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Seuls subsistent des fragments du mur de façade, le bas côté nord, trois travées, et la partie orientale. Des berceaux brisés couvrent les travées droites de l'abside et des absidioles. Il ne reste que des amorces de la coupole à trompes de la croisée ; des arcades en plein cintre à doubles rouleaux la séparaient des croisillons voûtés d'arrêtes. Le collatéral encore existant porte des voûtes d'arrêtes. Les grandes arcades, en plein cintre, se relient directement à des piles cruciformes dépourvues de couronnement. Lavabo liturgique en grès sur le collatéral sud, traces d'arrachement du cloître au nord, modillons à copeaux au chevet. Tuiles plates sur le transept. Escaliers extérieurs menant l'un à l'abside, l'autre au logis (transept sud).

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture

Indexation iconographique normalisée

Armoiries

Description de l'iconographie

Restes d'un décor géométrique sculpté dans le bras nord du transept. A côté, porte percée vers 1677 surmontée des armes des Aubery (d'azur au chevron d'or accompagné de trois têtes de dauphins de même). Colonnette en pierre rose à chapiteau orné d'une rosace dans une fenêtre murée de l'absidiole sud.

État de conservation (normalisé)

Vestiges ; remanié

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1933/06/06 : inscrit MH partiellement

Référence aux objets conservés

IM03000331 ; IM03000325 ; IM03000334

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bruel Marie-Elisabeth

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88

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