Chapelle
Sainte-Cécile
Chapelle Sainte-Cécile
Occitanie ; Aveyron (12) ; Olemps
Rodez agglomération
Cayssiols
2015 AC 34
Isolé
Centre Hospitalier Sainte-Marie de Rodez
IA12112749
3e quart 20e siècle
1964
Datation par source
Attribution par source
La chapelle de l’hôpital psychiatrique de Cayssiols devait initialement être bâtie à l’emplacement de l’actuel bâtiment d’accueil. Des projets ont été élaborés dès 1931 par les architectes Louis Jarrier, Marcel Jarrier et André Boyer, puis au cours des années 1940 et 1950, par les architectes André Boyer, Jean Dugué Boyer et R. Raimboult. En 1962, la Congrégation Sainte-Marie de l’Assomption confie l’achèvement du chantier de l’hôpital à l’architecte Georges Bonnafous, installé à Toulouse. Il dresse en 1962 un avant-projet de chapelle qui n’est pas réalisé. La chapelle est édifiée par l’entreprise générale Robert Cerri à Rodez à partir de 1964, d’après un nouveau projet de George Bonnefous. Jean Dugué Boyer est également mentionné comme architecte sur certains plans et documents, mais il semble que son rôle soit secondaire dans ce chantier. Le mobilier est dessiné par G. Bonnafous, et sans doute réalisé par l’atelier de menuiserie de l’hôpital psychiatrique. Les vitraux sont conçus par le peintre-verrier albigeois Raymond Clercq-Roques, déjà connu pour ses vitraux de l’église Notre-Dame du Breuil à Albi. La chapelle est probablement achevée en 1967.
Béton armé ; gneiss ; moellon ; pierre de taille
Bitume en couverture
La chapelle est bâtie en béton armé, avec parement de moellons de gneiss pour les murs-pignons et les soubassements des façades latérales. Elle est couverte d’un voile de béton courbe. La pierre, les poteaux de béton et les ouvertures révèlent la division fonctionnelle de l’organisation interne. Ainsi l’espace dédié à la nef se compose de six travées ajourées en partie basse par des baies en longueur et dans leur partie sommitale par des claustras de briques ; le chœur occupe deux travées percées de baies libres ; la sacristie et les trois étages qui la surmontent, percés de blocs-fenêtres en longueur, occupent les deux dernières travées. Le plan basilical à nef unique répond à l’unification de l’espace liturgique souhaité lors du Concile de Vatican II. L’espace du chœur est simplement souligné d’une estrade et une cloison en béton banché dissimule à l’arrière l’entrée de la sacristie. Une tribune est située à l’entrée de la chapelle : elle est accessible par un escalier en vis. En sous-sol, l’ancienne salle du personnel est divisée par plusieurs séries de colonnes en béton armé qui soutiennent le plancher. Cette salle est accessible depuis les galeries souterraines de l’hôpital.
Vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; ferronnerie (étudiée dans la base Palissy)
IM12040912 ; IM12001524 ; IM12001525 ; IM12001526
À signaler
Façades, couverture, vitraux, mobilier
Propriété privée
2016
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Rodez agglomération
2016
Laurent Alexeï ; Launay Yann
Sous-dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47