Couvent
De récollets ; de dames blanches
Temple ; musée
Couvent de récollets, puis de dames blanches, actuellement temple et musée
Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; La Rochelle ; rue Saint-Michel
Rochelle centre (La)
Rochelle (La) IV
Saint-Michel (rue)
1811 C 175, 191 à 192bis, 198 ; 1976 AB 131, 142 ; 1811 C 175, 191 à 192bis, 198 ; 1976 AB 131, 142
En ville
Chapelle ; cloître ; bâtiment conventuel ; communs ; cour ; jardin
4e quart 17e siècle ; 1er quart 18e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1691 ; 1748 ; 1862 ; 1878 ; 1896
Porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; signature
Remploi provenant de : 17, Marsilly
Les récollets s'installèrent à La Rochelle en 1629, dans la maison Saint-Michel, lieu de culte protestant depuis 1561, il reçurent en outre du roi la tour de Moureilles voisine pour y aménager bibliothèque et infirmerie, le roi la racheta en 1690. L'église fut construite en 1691. Brulée en 1705, elle fut reconstruite l'année suivante, puis cuisine, réfectoire et clocher brulèrent à leur tour. Le cloître porte la date 1748. En 1785, une partie du jardin est vendue pour y construire l'arsenal, le couvent est fermé en 1791, l'église fut achetée par des protestants en 1793 et leur temple y fut installé en 1799, le reste du couvent fut cédé, en 1810, aux religieuses de Notre-Dame-de-Charité dites Dames Blanches. Le temple fut réaménagé en 1862, par l'architecte Brossard, c'est à cette époque que furent détruites les cinq chapelles latérales dont il ne reste que trois arcatures visibles sur la cour, dans l'une d'elles a été remontée une porte provenant de Marsilly et datée 1566. Pour remplacer leur chapelle provisoire, les dames blanches firent édifier en 1878 (date portée sur la clef de voûte du narthex) une nouvelle chapelle, par l'entrepreneur Jolly, sur des plans de l'architecte bordelais Gustave Alaux. En 1880, destruction du clocher de la chapelle des récollets. En 1896, les soeurs firent construire deux grands bâtiments en L, sur la place de l'Arsenal, qui furent détruits dans les années 1980. L'édifice à été vendu à la ville en 1988, à l'exception de la chapelle des récollets qui est toujours temple et d'un oratoire abritant le musée protestant.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Tuile creuse ; tuile mécanique ; calcaire en couverture
Plan allongé
1 vaisseau
Lambris de couvrement ; voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe ; appentis ; flèche polygonale
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente ; escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
Chapelle des récollets à lambris de couvrement. Chapelle des dames blanches voûtée d'ogives avec toit couvert de tuile mécanique et flèche polygonale en pierre. Autres bâtiments couverts de tuile creuse.
Sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Ornement à forme végétale ; palme ; draperie ; Vierge à l'Enfant
Sujet : palme, draperie, décor végétal, support : façade de la chapelle des récollets ; sujet : Vierge à l'Enfant entre des personnages, support : relief de la façade de la chapelle des dames blanches.
1924/10/11 : classé MH partiellement
Façade de la chapelle
IM17000406 ; IM17004089 ; IM17004087 ; IM17004088
À signaler
Cloître ; escalier
Propriété publique
1990
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1991
Mailles Dominique
Dossier individuel
AOI ; architecture religieuse
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07