Porte de ville
Porte Saint-Nicolas
Porte de ville dite porte Saint-Nicolas
Bourgogne ; Côte-d'Or (21) ; Beaune ; rue de Lorraine
Beaune centre
Beaune
Lorraine (rue de)
1968 AB ou AC non numéroté ; 1826 0 non cadastré ; Domaine public
En ville
Fortifications d'agglomération
IA21000124
3e quart 18e siècle
1764
Daté par travaux historiques ; porte la date
Attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques
La porte Saint-Nicolas a été construite entre 1762 et 1770 à l'emplacement d'une ancienne porte médiévale fortifiée. L'idée d'élever cette nouvelle porte au milieu du 18e siècle est en relation avec le projet du maire Jean-François Maufoux de transformer en promenade la partie des remparts allant de la porte Bretonnière à la porte Saint-Nicolas. L'autorisation royale de détruire l'ancienne porte fut obtenue en 1761. Le projet de reconstruction de la porte, d'un nouveau pont, du logement du portier et d'une glacière fut dressé en 1762 par l'architecte Nicolas Lenoir Le Romain. Le 23 juillet 1762, M. Théodore Chevignard de Chavigny, gouverneur de Beaune, fit don de 4 800 livres pour participer à l'édification de la porte. Jacques Lebrun, charpentier et entrepreneur à Beaune, obtint l'adjudication des travaux en septembre 1762. Ceux-ci furent surveillés par Denis Lenoir, frère et représentant de l'architecte. Lors d'une délibération du 14 mai 1764, la rédaction en latin de l'inscription dédiée à Chavigny est confiée au père Chappuis, professeur de rhétorique au collège de l'Oratoire. La porte ne fut achevée que le 10 mai 1770, et en juillet de la même année, Pierre-Joseph Antoine, sous-ingénieur de la Province, fut chargé de la réception des travaux par l'Intendant de Bourgogne. En 1792, les armoiries de Chavigny furent détruites et l'inscription datée 1764, gravée sur marbre, fut enlevée et remplacée par d'autres inscriptions peinte et gravées : "Porte de la Fédération" sur le fronton, "La Nation, La Loi, Le Roi" à droite, "Liberté et Égalité" à gauche. En 1844, la porte en bois étant en complet état de vétusté, le conseil municipal décide de la remplacer par une grille en fer. Le serrurier beaunois Couturier en est chargé, la réception définitive des travaux a lieu en 1847. Les grilles de fer des portes de la ville furent vendues en 1869. En 1866, pour dégager la porte, le rempart fut coupé, le bureau d'octroi et la maison du portier détruits.
Calcaire ; pierre de taille
Plomb en couverture
Porte monumentale, en forme d'arc de triomphe, construite en pierre de taille.
Ornement géométrique ; obélisque ; guirlande ; médaillon ; cartouche ; mufle de lion
Piédroits ornés d'obélisques côté faubourg, de tables surmontées de trophées d'armes et de médaillons encadrés de guirlandes végétales tenues par des mufles de lion, côté ville ; frise de flots sur l'entablement, cartouches bordés de guirlandes végétales sur les agrafes.
1908/03/19 : classé MH
Porte Saint-Nicolas : classement par arrêté du 19 mars 1908.
À signaler
Propriété de la commune
1988
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1999
Olivereau Christian ; Fromaget Brigitte
Sous-dossier
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55