Ouvrage d'entrée dit porte Saint-Roch

Dénomination de l'édifice

Ouvrage d'entrée

Appellation d'usage

Porte Saint-Roch ou pavillon du corps de garde et pigeonnier

Titre courant

Ouvrage d'entrée dit porte Saint-Roch

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Dordogne (24) ; Brantôme

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Val de Dronne

Canton

Brantôme

Références cadastrales

1843 J2 682, 685 ; 1945 J2 299, 301

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom de l'édifice

Château abbatial

Références de l'édifice de conservation

IA24001182

Siècle de la campagne principale de construction

15e siècle ; 16e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

Au Moyen Age, l'abbaye était protégée par une enceinte interrompue par deux portes fortifiées, la porte des Réformés et la porte Saint-Roch. La seconde, datée du 15e siècle, protégeait l'entrée sud de l'abbaye. Elle conserve ses corbeaux de mâchicoulis. Un dessin rétrospectif de 1890 restitue la porte telle qu'elle se présentait avant sa destruction. Le document indique la présence des vestiges actuels, à savoir le corps de garde carré et le colombier circulaire, reliés par la porte proprement dite, détruite pour faciliter l'établissement de la route de Bourdeilles en 1870. Cette porte, en anse de panier, était surmontée d'une rangée de corbeaux de mâchicoulis qui portaient à l'origine un chemin de ronde. Un pan de mur conservant les traces d'une seconde porte charretière est également représenté sur le dessin ; cet accès se situait entre l'abbaye même et le rocher percé de grottes. L'ancien corps de garde ou pavillon Renaissance, construit au milieu du 16e siècle sous l'abbatiat de Pierre de Mareuil (il en porte les armoiries) , a été restauré par l'architecte Rapine en 1910, qui supprima la souche de la cheminée.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Tuile plate ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé

Typologie de couverture

Toit en pavillon ; toit conique

Commentaire descriptif de l'édifice

Le pavillon du corps de garde, de plan carré, se compose d'un étage de soubassement et d'un rez-de-chaussée surélevé percé de fenêtres à meneaux entre des colonnettes prenant appui sur des pilastres. On peut noter la présence de canonnières du côté de la rivière. Le toit en pavillon, couronné d'épis de faîtage, est couvert en ardoise. En vis-à-vis, le colombier de plan circulaire, construit en pierre de taille, est souligné par deux randières. Servant à l'origine de trous d'envol aux pigeons, deux lucarnes à croupes débordantes percent le toit conique couvert en tuile plate.

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Date et niveau de protection de l'édifice

1891/03/02 : classé MH

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général de la Dordogne

Date de rédaction de la notice

2005

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Becker Line

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37