Église paroissiale Saint-Martin

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Martin

Titre courant

Église paroissiale Saint-Martin

Localisation

Corse ; Haute-Corse (2B) ; Sisco

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Sagro-di-Santa-Giulia

Lieu-dit

San Martino

Références cadastrales

1860 A 566 ; 2011 A 512

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 13e siècle (?) ; 2e quart 16e siècle ; 1er quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1540 ; 1706 ; 1868 ; 1879 ; 1881

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par source ; porte la date

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Cet édifice figure sur le cadastre napoléonien dressé en 1860. Il pourrait dater du premier quart du XIIIe siècle, si l'on en croit le curé Agostini, desservant de la paroisse Saint Martin en 1780. Son existence est attestée en 1439, dans un document concernant le rattachement de la chapelle Sainte-Marie-Madeleine (du hameau de Poggio) à Saint-Martin. En 1540, des travaux d'agrandissement sont réalisés. A cette époque, l'église compte quatre chapelles latérales, deux du côté Epître (Ames du Purgatoire et Rosaire) et deux du côté Evangile (Saint Jean-Baptiste et l'Immaculée Conception). En 1701, le notaire Pompeo Bartoli commandite la construction d'une cinquième chapelle (la troisième du côté Evangile), dédiée à Notre-Dame du Mont Carmel. La sacristie est ajoutée en 1706. De nouvelles interventions ont lieu, à partir de 1868 : le 19 avril, le conseil de fabrique se réunit afin de rassembler la totalité des fonds disponibles nécessaires à la restauration et à l'agrandissement de l'église paroissiale. Une souscription est ouverte. De nombreux "bienfaiteurs" y participent, parmi lesquels les siscais installés aux Amériques. Les travaux débutent peu après et le premier acompte est versé à l'architecte et maître d'oeuvre Joseph Luciani, en juin 1868. Des travaux de second oeuvre sont réalisés à partir de 1872. De nouveaux autels secondaires sont réalisés à cette date, en remplacement de ceux de saint Jean-Baptiste et de l'Immaculée Conception détruits (ceux des Ames du Purgatoire, du Rosaire et du Mont Carmel sont conservés). La construction des fonts baptismaux est effective en 1876, date à laquelle s'achèvent les travaux de second oeuvre. Un nouveau chantier concernant la réalisation de la modénature de l'élévation antérieure s'ouvre en 1881 et est confiée à un certain maestro Carlo. Des travaux d'entretien seront effectués au cours du XXe siècle. La construction de la tour-clocher débute pour sa part en 1879. L'architecte Pierre-Joseph Simonpietri est chargé de sa réalisation. Le paratonnerre est installé en juin 1880, la fête de célébration de la fin des travaux du clocher étant organisée le 15 août de la même année. Une plaque de marbre commémorative est apposée à la base de la tour-clocher : ("D. O. M. / FIDELIUM MUNIFICENTIA / ACQUAVIVA PAROCHO / ET SIMONPIETRI OPIFICE / ANNO DOMINI 1881 / A FUNDAMENTIS EREXIT"). (A. D. Haute-Corse - 3 G 2/6 - Registre de comptes de la fabrique de Saint Martin (1840-1907) ; Pierre Lhostis "Sisco, mille ans d'histoire").

Matériaux du gros-œuvre

Maçonnerie ; enduit

Matériaux de la couverture

Schiste en couverture

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes ; voûte en berceau ; à lunettes ; cul-de-four

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; dôme circulaire

Commentaire descriptif de l'édifice

Edifice de plan allongé, à chevet semi-circulaire, formé d'une nef de trois vaisseaux, à travées rythmiques, éclairée par huit fenêtres hautes et des demi-lunes : un vaisseau central et un collatéral Nord voûtés d'arêtes ; un collatéral Sud voûté en berceau à lunettes. Choeur à première travée droite, voûtée en berceau à lunettes, prolongée par une abside voûtée en cul-de-four. Elévation antérieure à trois travées animée de pilastres à chapiteaux toscans supportant un entablement mouluré surmonté d'un couronnement chantourné. Tour-clocher, de plan centré, se développant sur quatre niveaux : une base talutée séparée par un bandeau du second niveau, éclairé d'une seule petite baie ; un troisième niveau aveugle, animé de pilastres à chapiteaux ioniques et orné sur chacune des faces d'une baie feinte cintrée, un quatrième niveau abritant la chambre des cloches à baies libres cintrées, animé de pilastres à chapiteaux corinthiens soutenant un entablement sommé d'une corniche moulurée. Dôme circulaire reposant sur un tambour polygonal, en couverture.

Référence aux objets conservés

IM2B000226 ; IM2B000285 ; IM2B002526 ; IM2B002552 ; IM2B002528 ; IM2B002531 ; IM2B002530 ; IM2B002529 ; IM2B000263 ; IM2B002524 ; IM2B002523 ; IM2B002525 ; IM2B002527 ; IM2B002501 ; IM2B002506 ; IM2B002504 ; IM2B002503 ; IM2B002505 ; IM2B002514 ; IM2B002510 ; IM2B002502 ; IM2B002508 ; IM2B002509 ; IM2B002500 ; IM2B002507 ; IM2B002495 ; IM2B002496 ; IM2B002513 ; IM2B002499 ; IM2B002512 ; IM2B002498 ; IM2B002511 ; IM2B002497 ; IM2B002520 ; IM2B002519 ; IM2B002522 ; IM2B002518 ; IM2B002521 ; IM2B002517 ; IM2B002516 ; IM2B002515

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Copyright de la notice

© Collectivité Territoriale de Corse ; © Association Petre Scritte

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Ciavatti Jean-Charles ; Nigaglioni Michel-Edouard ; Liccia Jean-Christophe ; Thevenin Mireille ; Fideli Marie-Antoinette

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23