Secteur urbain concerté
Génicart
Secteur urbain concerté dit Génicart
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Lormont ; avenue de Paris ; avenue de la Libération
Lormont
Paris (avenue de) ; Libération (avenue de la)
En ville
Cité ; foyer ; garderie d'enfants ; hospice ; établissement médical ; école ; édifice sportif ; salle des fêtes ; jardin public ; bureau de poste ; terrain de jeu ; magasin de commerce ; château d'eau ; bassin ; cité
Ville
IA33001330
2e moitié 20e siècle
Attribution par travaux historiques ; attribution par source
En 1960 le secteur urbain concerté de Génicart est créé avec la ZUP Hauts-de-Garonne (550 hectares sur les communes de Lormont, Cenon, Floirac) dans le but d'équilibrer le développement de l'agglomération bordelaise. L'objectif est de construire près de 7000 logements dans ce secteur qui s'étend sur d'anciens domaines agricoles dont le plus important est celui du château de Génicart (étudié, aménagé en centre social et culturel) qui lui donne son nom. Durant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945, ce territoire avait été abandonné au profit d'occupations militaires. Selon le plan des architectes Jean Fayeton et Francisque Perrier, le secteur urbain de Génicart est construit dans une première étape durant les années 1968 à 1975 grâce à des techniques industrialisées. Les historiens reconnaissent que "la réalité des constructions est moins brillante que les rêves des projets initiaux". Cependant la diversité des réalisations témoigne des recherches en vue d'améliorer les conditions d'occupation ; les trois quarts des constructions sont des H L M mais les derniers lotissements sont constitués de maisons individuelles formant des îlots résidentiels au milieu des "tours" et des "barres". Le programme Hautefort renouvelle en 1973 les modèles architecturaux utilisés. Hormis quelques écoles, la plupart des édifices d'administration (5) , scolaires (15) , d'assistance sociale (14) , de sport (3) et de loisirs (3) ont été réalisés plus tardivement par étapes successives ; un projet d'édifice hospitalier a été abandonné. Parmi les architectes on peut citer : Grange, Jacques Tournier, Guy Peyssard, Alain Danger, François Courrech, Graziella Barsacq. Des créations artistiques, réalisées par les sculpteurs Pierre Lohner (1972) , Hugues Maurin (1975) , Gaetano Di Martino (1979) , Jean Filhos (1980) et Clemente Ocho (1996) , le céramiste Raymond Mirande, le tapissier Robert Wogensky (1978) , le peintre Marc-Antoine Louttre-Bissière (1972) , agrémentent ces édifices publics. Le secteur, en cours de rénovation (démolition en cours, jardins publics remaniés, constructions municipales et logements individuels réalisés récemment ou en cours) est actuellement traversé par les aménagements d'une nouvelle ligne de tramway.
Béton ; béton armé
Tuile mécanique ; béton en couverture
Plan orthogonal ; jardin irrégulier
En rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; 3 étages carrés ; 4 étages carrés ; 5 étages carrés ; 6 étages carrés ; 8 étages carrés ; 18 étages carrés ; étage de soubassement
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; terrasse
Le secteur urbain concerté de Génicart est situé sur les anciennes terres agricoles du plateau de Lormont entre la Route Nationale 10 et l'axe donné par la rue Lavergne ; cette zone est partiellement traversée en sous-sol par le tunnel de la voie ferrée Bordeaux-Nantes. Construit en trois périodes principales, le secteur est partagé en trois zones distinctes qui portent le nom de Génicart 1, Génicart 2 et Génicart 3. Les 4 000 logements (environ) que compte cette partie de la ZUP Hauts-de-Garonne s'étendent sur près de 200 hectares répartis approximativement en 25 maisons en rez-de-chaussée, 25 à un étage carré, 3 immeubles de 3 étages, 77 immeubles de 4 étages, 9 immeubles de 5 étages, 5 immeubles de 6 étages, 1 immeuble de 8 étages, 13 immeubles de 18 étages ; le rez-de-chaussées des immeubles est occupé par des logements, des resserres ou des magasins de commerce. Le château Génicart (étudié) et les divers bâtiments d'administration et de vie sociale forment le centre du secteur en limite duquel sont réparties les activités artisanales et industrielles ainsi que les plus grandes voies de circulation. Quelques magasins de commerce sont situés près de cette zone centrale. Un château d'eau et les plus hautes tours (les Cimes, Saint-Hilaire, Alpilles) signalent ce secteur dont la plupart des immeubles sont établis selon un plan orthogonal formant des îlots imbriqués les uns dans les autres desservis par des rues perpendiculaires. Chaque îlot, dont le centre est occupé par les tours, est agrémenté de jardins publics aux aménagements diversifiés (chemin, piste de glisse, buttes, théâtre de verdure) , de parcs de stationnement et d'équipements collectifs divers qui atténuent l'aspect linéaire et régulier des immeubles. Des aménagements de voirie et le tracé du tramway donnent actuellement davantage de lisibilité à l'ensemble du secteur.
Sculpture
Cercle ; être humain
La sculpture en fonte de Clemente Ocho située devant la salle Georges-Brassens représente un bouliste, celle de Gaetano Di Martino en marbre (?) implantée dans la cour du Lycée Jacques-Brel se compose de disques superposés.
Construit selon des zones à fonctions définies, le secteur urbain de Génicart est actuellement réaménagé selon son projet initial qui prévoyait des quartiers-villages.
Propriété publique,propriété d'une société privée
2004
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2004
Maffre Marie-Hélène
Sous-dossier avec sous-dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37