Église paroissiale
De l'Assomption
Église paroissiale de l'Assomption
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; place Notre-Dame
Anciennement région de : Franche-Comté
Morez
Notre-Dame (place)
1822 SU 566 ; 1980 AI 65-67
En ville
Place Notre-Dame
IA39000651
1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
1824
Daté par source
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La reconstruction de l'église, évoquée dès 1808 par le maire, Emmanuel Jobez, fait l'objet d'une souscription ouverte de 1809 à 1820. Plusieurs architectes présentent des projets : en 1810 Joseph et Antoine Gabiot, de Lons-le-Saunier, et Claude-Antoine Colombot, de Besançon ; en 1813 Claude-André Attiret, de Lons-le-Saunier, dont le projet est retenu mais ne reçoit aucune exécution ; en 1814 Peyre, de Paris. C'est finalement celui de Denis-Philibert Lapret, en 1817, qui est réalisé. Le 29 novembre 1820, les travaux sont adjugés à l'entrepreneur Jean-Baptiste Girard, de Longchaumois ; en mai 1824 a lieu la pose de la première pierre par monseigneur Antoine-Jacques de Chamon, évêque du diocèse de Saint-Claude. En raison du décès de Lapret le 28 décembre 1821, Jobez avait confié en 1822 la direction des travaux à Claude-Marie Dalloz, architecte de la ville et de l'arrondissement de Saint-Claude. Dès 1823, Dalloz propose diverses modifications aux plans : remplacement des 4 piliers de la nef par 10 colonnes et des 3 baies semi-circulaires ouvrant chaque mur gouttereau par 6 fenêtres hautes, établissement d'une tribune au dessus des sacristies, déplacement du maître-autel vers le centre du choeur et mise en place de stalles, rehaussement de la tribune du porche... Autre changement notable en façade : au clocher central succèdent deux tours. La consécration a lieu en 1827. La toiture des bas-côtés était à l'origine couverte de tuiles en fonte, couverture imparfaite qui imposa dès 1829 un doublage en sous-oeuvre avec des bardeaux (tavaillons) puis son remplacement par du zinc en 1949.
Calcaire ; moyen appareil
Métal en couverture ; tuile plate mécanique ; bardeau
Plan massé
3 vaisseaux
Fausse voûte en berceau plein-cintre ; fausse voûte d'arêtes ; fausse voûte en cul-de-four
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; croupe polygonale ; appentis ; toit en pavillon
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en charpente
Un porche à 4 colonnes doriques, surmontées d'un fronton triangulaire, marque le centre de la façade antérieure. Il est encadré par deux tours clocher dans-oeuvre, coiffées d'un toit en pavillon, qui signalent l'extrémité de bas-côtés à couverture en appentis (recouvert au sud de tuiles plates mécaniques). L'abside est protégée par une croupe polygonale. La nef est séparée de ses bas-côtés par des colonnes corinthiennes. Elle est couverte d'une fausse voûte à caissons en berceau plein-cintre, les collatéraux de fausses voûtes d'arêtes et le choeur d'une fausse voûte en cul-de-four, le tout en bois. Au-dessus de la porte d'entrée principale est gravée l'inscription S : DEIPARAE VIRGINI SACRUM.
2009/04/16 : inscrit MH
IM39001749 ; IM39002250
À signaler
Cette église est un bon exemple de l'architecture néo-classique du 1er quart du 19e siècle et, de plus, a conservé son mobilier d'origine. Elle forme, avec le presbytère et l'école, un ensemble cohérent.
Propriété de la commune
1999
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2003 ; 2010
Poupard Laurent
Sous-dossier avec sous-dossier
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10