Église paroissiale
Notre-Dame
Église paroissiale Notre-Dame
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Pomarez
Amou
2007 AB 101
En village
Croix monumentale
12e siècle ; milieu 15e siècle (détruit) ; 17e siècle (détruit) ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1895 ; 1903
Daté par travaux historiques ; daté par source
Une première église est mentionnée sous le vocable de "Sancta Maria de Pomarers" dans le Liber rubeus de la cathédrale de Dax au milieu du 12e siècle. L'édifice est reconstruit à l'issue de la guerre de Cent Ans, en remployant une tour (le donjon selon E. Dufourcet) de l'ancienne forteresse du 12e siècle, remaniée par les Anglais selon la tradition, puis démantelée. Outre ce clocher, le chevet et l'un des collatéraux conserveraient des éléments de cette campagne de travaux, aujourd'hui indécelables en raison des remaniements et rhabillages postérieurs. Cette deuxième église, brûlée au cours des guerres de Religion, est partiellement reconstruite au 17e siècle. Dévastée à nouveau en 1790, puis dédiée à la déesse Raison en 1794, elle est rendue au culte catholique seulement en 1826, après des réparations sommaires qui ne résolvent pas les problèmes de stabilité décelés après la Révolution. Le 3 septembre 1893, au cours des vêpres dominicales, une moitié de l'édifice s'effondre. L'église est reconstruite de 1895 à 1899 par les entrepreneurs Lasserenne et Langlade, d'Eugénie-les-Bains, sur les plans d'Edmond Ricard, architecte de la ville de Dax, pour un coût de 52.000 francs. Elle est consacrée par Mgr Delannoy le 13 septembre 1898. En 1903-1904, l'entrepreneur Charles Mages remanie le clocher-tour, en particulier les parties hautes, entièrement refaites, pour lui donner son aspect actuel. Une croix de mission devant la façade sud de l'église est datée 1910.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile mécanique ; pierre en couverture
Plan allongé
3 vaisseaux
Lambris de couvrement ; cul-de-four
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; pignon découvert ; appentis ; terrasse
Escalier en vis avec jour ; escalier hors-oeuvre
Edifice à plan basilical : 3 vaisseaux plafonnés, prolongés à l'est par un choeur en abside à volume extérieur polygonal (flanqué de 2 sacristies) et par 2 absidioles en cul-de-four. La large nef centrale ouvre par des arcades en plein cintre sur les collatéraux, dont la largeur est inférieure de moitié. L'entrée principale est au milieu du collatéral sud. A l'ouest, un clocher-tour flanqué d'une tour d'escalier circulaire au sud (couverte d'une calotte en pierre remplaçant la poivrière d'origine) ; le clocher est crénelé, couvert en terrasse et épaulé d'épais contreforts talutés ; les parties inférieure et médiane conservent plusieurs baies d'origine, dont 2 archères chanfreinées aux 1er et 2e niveaux, et une baie rectangulaire à tympan trilobé au 2e niveau. L'édifice est en moellon enduit, la partie basse des élévations extérieures cimentée et gravée d'un faux appareil ; le décor extérieur du chevet (chaînes d'angle, tables) est en pierre de taille.
Vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture
Croix ; pointe de diamant ; volute
Décor en pierre de taille dans les parties hautes du chevet : tables moulurées à pointes de diamant, frontons avec croix en relief et volutes à rosace au sommet de l'élévation sud.
IM40001680 ; IM40001683 ; IM40001676 ; IM40001686 ; IM40001687 ; IM40001684 ; IM40001688 ; IM40001689 ; IM40001678 ; IM40001681 ; IM40001675 ; IM40001679 ; IM40001682 ; IM40001685 ; IM40001677
Propriété de la commune
2006
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2008
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37