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église paroissiale Saint-Martin

Inventaire

église paroissiale

Saint-Martin

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Pouillon

Pouillon

1830 K ; 2007 AB 114

en ville

limite 11e siècle 12e siècle ; 15e siècle ; 3e quart 19e siècle

1er quart 20e siècle

1869 ; 1904

daté par travaux historiques ; daté par source

Loupot Emile (architecte) ; Lalanne A. (architecte)

L'église "Sanctus Martinus de Polione" est mentionnée dans le Liber rubeus du diocèse de Dax au milieu du 12e siècle. De cet édifice ne subsiste plus que le chevet, approximativement daté par une inscription lapidaire découverte dans les combles en 1855 : II ID (us) IVNII DEDICACIO : (h) VI (us) ALTARIS IN HONORE / S (ancti) MARTINI OM (n) IV (m) Q (ue) / S (an) C (to) R (um) A DOM (ino) / AVCHIENSINO RAIMVNDO / ARCHIEP (iscop) O (= Le deux des Ides de juin, dédicace de cet autel en l'honneur de saint Martin et de tous les saints par Raymond, archevêque d'Auch). Le prélat cité serait, selon H. Delfour, non l'archevêque d'Auch Raymond Copa (présent au prétendu concile de Dax en 1037) ni son successeur Raymond de Pardiac (sacré en 1096) , mais plutôt Raymond de Sentes, évêque de Dax de 1099 à 1117. J. Cabanot confirme cette datation vers 1100 pour les absidioles et la partie inférieure de l'abside, mais pense que les parties hautes de celle-ci, ornées dans la mouvance de l'art hispano-languedocien, ne sont pas antérieures au 2e quart du 12e siècle. Le reste de l'église, nef et collatéraux, a été construit et fortifié dans le courant du 15e siècle. Les 3 vaisseaux n'ont reçu leur voûtement d'ogives qu'au 16e siècle, voire au siècle suivant. L'édifice est achevé en 1869-1873 par l'architecte Loupot, qui ajoute 2 travées à l'ouest et édifie un clocher et sa tour d'escalier. L'église a subi plusieurs restaurations importantes en 1904 (sans doute par l'architecte Lalanne) , en 1963-1969 (décapage du décor peint réalisé à l'intérieur à la fin du 19e siècle) , enfin en 2004 (toiture et charpente).

calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil ; enduit partiel

tuile creuse ; pierre en couverture

plan allongé

3 vaisseaux

voûte d'ogives ; cul-de-four

toit à longs pans ; croupe ronde ; flèche polygonale ; terrasse

L'édifice est entièrement bâti en moyen appareil (enduit sauf pour le chevet et le clocher.) Le massif oriental comprend une large abside semi-circulaire et 2 absidioles de même plan à l'intérieur, mais inscrites à l'extérieur dans des massifs rectangulaires ; toutes trois sont percées intérieurement de niches en cul-de-four. L'élévation extérieure du chevet est contrastée : arcature sur pilastres et fenêtres à ébrasement simple pour la partie basse de l'abside et pour les absidioles ; baies à double ébrasement et colonnettes, corniche à métopes et modillons, riche décor sculpté pour la partie haute de l'abside. Le vaisseau central et les collatéraux, de 6 travées (dont 2 modernes) , sont couverts de croisées d'ogives. A l'ouest, un clocher-porche carré, couvert d'une flèche octogonale en pierre et flanqué au sud d'une tourelle d'escalier à pans coupés couverte en terrasse et crénelée.

vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)

rose ; étoile

Frise de roses ou d'étoiles en bandeau sur les tailloirs des chapiteaux des baies hautes de l'abside.

2006

1996/12/23 : inscrit MH

à signaler

propriété de la commune

dossier individuel

2008

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

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