Église paroissiale
Notre-Dame, dite Notre-Dame-des-Cyclistes
Église paroissiale Notre-Dame, dite Notre-Dame-des-Cyclistes
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Labastide-d'Armagnac
Roquefort
Géou
2007 OA 436
En écart
Cimetière
4e quart 11e siècle
Daté par travaux historiques
L'église de Géou, autrefois placée sous le vocable de Saint-Clair, fut bâtie, probablement à la fin du 11e siècle, sur le site d'une villa gallo-romaine du Bas-Empire (milieu du 4e siècle) , fouillé dès les années 1880 à l'initiative du baron de Bouglon. Une partie du mur sud de la galerie méridionale de la villa, en petit appareil, est probablement remployée dans le mur nord du vaisseau actuel ; l'étroite abside serait, quant à elle, située à l'emplacement de l'une des salles de l'établissement thermal antique. Siège à partir de 1138 d'un petit prieuré dépendant de la Sauve-Majeure, l'édifice devint dans les années 1270 celui d'une paroisse indépendante, avant d'être rattaché à celle de Betbezer. Pillée par les troupes protestantes en 1569, puis rétablie comme paroisse de 1572 à 1749, l'église a subi de nombreux remaniements, dont témoignent les reprises visibles sur le parement extérieur de la nef : construction d'un collatéral au nord (probablement détruit à la fin du Moyen Age) , voûtement du vaisseau (difficilement datable) , contrebutement du chevet par deux épais massifs obliques, percement d'une porte d'entrée au 18e siècle (en remplacement d'une porte occidentale murée) et de nouvelles fenêtres au 19e. Délaissée pendant près d'un siècle, elle a été restaurée à partir de 1958, à l'initiative de l'abbé Joseph Massie, pour abriter le sanctuaire national du cyclisme, après approbation du pape Jean XXIII. L'édifice a été inauguré le 18 mai 1959 sous le vocable de Notre-Dame-des-Cyclistes.
Calcaire ; moyen appareil ; moellon
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau ; cul-de-four
Toit à longs pans ; croupe brisée ; toit en pavillon
L'église est constituée d'une nef longue et étroite, divisée tardivement par une cloison de refend afin de créer un porche carré. L'élévation occidentale est surmontée d'un petit clocher en pan de bois et torchis, couvert d'un toit en pavillon. A l'est, la nef ouvre par l'intermédiaire de pans coupés sur une petite abside en hémicycle percée d'étroites meurtrières et épaulée extérieurement par deux massifs obliques formant contreforts. L'abside est bâtie dans un moyen appareil assez irrégulier, le mur nord du vaisseau en petit appareil cubique (remploi probable de la villa gallo-romaine) , le reste de l'édifice en petit appareil de moellon mêlé de brique.
Vitrail (étudié dans la base Palissy)
1998/02/27 : inscrit MH
IM40002834 ; IM40002838 ; IM40002839 ; IM40002836 ; IM40002840 ; IM40002832 ; IM40002841 ; IM40002830 ; IM40002837 ; IM40002831 ; IM40002833 ; IM40002835
À signaler
Propriété de la commune
2009
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2009
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37