Église paroissiale
Notre-Dame
Église paroissiale Notre-Dame
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Garein
Labrit
2007 OB 606
En village
4e quart 12e siècle ; 13e siècle ; limite 16e siècle 17e siècle (?) ; limite 17e siècle 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
1889
Daté par travaux historiques ; daté par source
L'église Notre-Dame de Garein (parfois placée sous le vocable de Saint-Antoine) , peu documentée, n'est datable que par l'analyse stylistique, rendue difficile par la présence d'enduits sur la quasi-totalité des élévations. La partie la plus ancienne est apparemment la nef, charpentée à l'origine, que le décor de sa porte occidentale, sans doute contemporaine du vaisseau, permet de dater des dernières décennies du 12e siècle. Les murs et la voûte d'arêtes du chevet polygonal, de même que le clocher-mur occidental, ne remontent probablement qu'au début de l'époque gothique, dans le courant du 13e siècle ; le choeur reçut des peintures au tournant des 13e et 14e siècles. La fortification d'une partie du bâtiment, notamment la construction d'un chambre forte au-dessus du choeur, intervint au cours de la Guerre de Cent Ans. En revanche, le voûtement d'ogives de la nef ne dut être réalisé qu'au retour de la paix, peut-être même après la fin des Guerres de Religion, aux alentours de 1600. Un collatéral est ajouté côté sud au tournant des 17e et 18e siècles, peut-être en même temps que la sacristie qui le prolonge. Enfin, le porche est remanié, ou plus probablement reconstruit, en 1889. Une grande restauration a été réalisée en 2008-2009.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
Plan allongé
2 vaisseaux
Voûte d'ogives ; voûte d'arêtes ; voûte en berceau plein-cintre
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; appentis ; pignon couvert
L'édifice est composé d'une nef principale de deux travées, voûtée de croisées d'ogives sur culots, prolongée à l'est par un choeur à trois pans légèrement plus étroit et voûté d'arêtes, dont les murs surélevés abritent une chambre forte à l'étage. Au sud, un collatéral, couvert d'un berceau de plâtre, ouvre sur la nef par deux grandes arcades en plein cintre. Une sacristie barlongue épaule le choeur au sud, dans le prolongement du bas-côté. A l'ouest, un clocher-mur, au pignon aigu percé de trois baies campanaires, est raidi par deux gros contreforts angulaires et précédé d'un porche rectangulaire. L'édifice est entièrement couvert de tuiles creuses.
Peinture (étudiée dans la base Palissy)
Restauré
1968/07/30 : inscrit MH
IM40003022 ; IM40003023 ; IM40003030 ; IM40003028 ; IM40003036 ; IM40003012 ; IM40003032 ; IM40003020 ; IM40003014 ; IM40003034 ; IM40003017 ; IM40003029 ; IM40003016 ; IM40003018 ; IM40003011 ; IM40003027 ; IM40003033 ; IM40003025 ; IM40003013 ; IM40003019 ; IM40003010 ; IM40003021 ; IM40003015 ; IM40003024 ; IM40003031 ; IM40003035
À signaler
Propriété de la commune
2008
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2009
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37