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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-André de Bouau

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-André

Titre courant

Église paroissiale Saint-André de Bouau

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Parleboscq

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gabarret

Lieu-dit

Bouau

Références cadastrales

2007 L 168

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

14e siècle ; 16e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1881

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par source ; porte la date

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Laudet Coralie, née : Duffour (donateur)

Description historique

L'église a été édifiée au 14e siècle, comme en témoignent les étroites lancettes en arc brisé de la nef. Dans la première moitié du 16e siècle, une importante campagne de travaux permet de voûter d'ogives la deuxième travée du vaisseau (le voûtement de la première travée était également prévu, comme en attestent des départs de nervure en pierre) , de percer de nouvelles baies à remplages dans le choeur et d'élèver un portail flamboyant sur la façade occidentale. Dans le même temps, on ceinture l'édifice de gros contreforts de pierre pour assurer la stabilité de la voûte et on construit à l'angle nord-ouest une tour-clocher au beffroi heptagonal, encore inachevée en 1546, date d'une enquête épiscopale. A une époque indéterminée, sans doute postérieure aux guerres de Religion, une chapelle baptismale est ajoutée au sud-ouest, peut-être aussi à destination funéraire, comme le laisse supposer la présence d'une litre aux armes des Gillet, marquis de La Caze, dont Bouau dépendait sous l'Ancien Régime. Une sacristie est construite au nord, sans doute au 18e siècle, si on en juge par le linteau en arc segmentaire de ses fenêtres ; elle sera complétée au 19e siècle par une annexe en pan de bois. En 1881, Coralie Laudet, châtelaine de Laballe et bienfaitrice des églises de Parleboscq, finance un dernier projet de travaux qui inclut la pose d'une fausse voûte sur la première travée de la nef (l'une des clefs porte la date d'exécution) , le percement d'une rose dans la façade occidentale, la réfection partielle en ciment des fenêtres du choeur et la commande de nouvelles verrières au Toulousain L.-V. Gesta, et enfin, probablement, la construction des deux petits pavillons en pan de bois qui flanquent le portail du cimetière.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; calcaire ; moyen appareil ; pan de bois ; enduit partiel

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale ; toit polygonal ; appentis

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice est entièrement bâti en brique, à l'exception des contreforts en pierre de taille, de l'annexe de la sacristie et des pavillons d'entrée, en pan de bois. L'église se compose d'un vaisseau unifié de deux travées, prolongées par une abside à trois pans peu profonde ; la travée orientale et l'abside sont couvertes d'une seule voûte d'ogives à quatre clefs, la première travée de la nef d'une fausse voûte d'ogives moderne, en bois, à liernes et tiercerons, appuyée sur des supports gothiques en pierre. L'ensemble du vaisseau est raidi par d'épais contreforts de pierre coiffés de bâtières. Sur ce vaisseau se greffent plusieurs corps de bâtiment : à l'angle nord-est, placé à 45°, un clocher-tour au soubassement carré et aux niveaux supérieurs à sept pans inégaux, contenant une vis à noyau de pierre ; au sud-ouest, une chapelle en appentis appuyée sur le contrefort d'angle ; au nord, une sacristie oblongue, calée entre deux contrefots et prolongée à l'ouest par une annexe en pan de bois. Devant la façade occidentale, le portail d'entrée est flanqué symétriquement de deux édicules carrés en pan de bois et torchis, couverts de toits en pavillon.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1998/01/06 : inscrit MH

Référence aux objets conservés

IM40003401 ; IM40003404 ; IM40003406 ; IM40003407 ; IM40003400 ; IM40003409 ; IM40003408 ; IM40003402 ; IM40003403 ; IM40003399 ; IM40003398 ; IM40003405 ; IM40003396 ; IM40003394 ; IM40003395 ; IM40003397

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2010

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maisonnave Jean-Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37