Église paroissiale Saint-Martin d'Espérous

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Martin

Titre courant

Église paroissiale Saint-Martin d'Espérous

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Parleboscq

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gabarret

Lieu-dit

Espérous

Références cadastrales

2007 B 161

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Siècle de la campagne principale de construction

13e siècle (?) ; 14e siècle ; 2e quart 16e siècle ; 17e siècle ; 2e moitié 18e siècle ; 1er quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1533 ; 1755 ; 1786 ; 1811

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par source ; porte la date

Auteur de l'édifice

Description historique

L'église a fait l'objet d'une étude approfondie par le service des Monuments historiques en 1997. Selon ses conclusions, la fondation de l'édifice remonterait au 13e siècle : de cette première campagne subsisterait le mur occidental en petit moellon ainsi qu'une partie du mur nord du vaisseau. L'ensemble est toutefois presque entièrement rebâti au 14e siècle, agrandi vers le sud et sans doute voûté dans le même temps. Peut-être endommagée lors des conflits de la fin du Moyen Age, l'église connaît dans la première moitié du 16e siècle, comme la plupart des autres lieux de culte du Parleboscq, une nouvelle campagne de voûtement, exécutée en deux temps comme l'indique un rapport d'enquête de 1546. Celui-ci précise en effet que l'église, récemment restaurée, est "bien bastie de pierre, et dessus le mur d'icelle est voultée depuis douze ou treize ans en ça [soit vers 1533-1534], les autres deux arcs qui restent à faire sont levés jusques à mettre les arcbosts et lever d'une cane la muraille avant que pouvoir mettre lesd. voultes". L'achèvement des travaux de voûtement dut intervenir peu de temps après. Les siècles suivants apportent plusieurs ajouts et modifications : une chapelle sud est érigée au 17e siècle et une sacristie du même côté en 1786 ; les lancettes gothiques du côté sud du choeur sont agrandies en 1755 (date portée) ; entre 1811 et 1816, on construit à l'angle nord-ouest un porche et un corps de bâtiment en pan de bois contenant l'escalier d'accès au clocher. Dans le courant du 19e siècle, parallèlement à l'installation d'un nouvel autel néoclassique, on modernise le décor du choeur en remplaçant les colonnettes par un ordre de pilastres composites (les bases Renaissance à moulures prismatiques sont toutefois conservées jusqu'à une hauteur de 1, 50 m). Longtemps laissée à l'abandon, l'église bénéficie depuis quelques années de campagnes saisonnières de restauration.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; moyen appareil ; pan de bois ; enduit partiel

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives ; voûte en berceau plein-cintre

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale ; appentis ; pignon découvert

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice est bâti en petit moellon mêlé de brique (reprises), à l'exception des contreforts de la façade occidentale, en pierre de taille, et du corps d'escalier, en torchis et pan de bois. Le vaisseau se compose d'une nef de deux travées inégales, couvertes de croisées d'ogives retombant sur des colonnes engagées ; à l'ouest, une étroite travée de choeur est prolongée par une abside à pans, les deux espaces étant unifiés par une même voûte d'ogives à huit quartiers, dont les nervures reposent sur des pilastres classiques, eux-mêmes appuyés sur les bases prismatiques des anciennes colonnettes du 16e siècle. Sur le vaisseau sont greffés plusieurs corps de bâtiment : au sud, une chapelle rectangulaire voûtée en berceau et une sacristie carrée ; au nord-ouest, un porche ouvert en appentis, adossé à un corps de bâtiment en pan de bois qui renferme l'escalier d'accès au comble et au clocher-mur. Celui-ci, au pignon aigu étayé par deux contreforts appareillés et deux gros contreforts d'angle en moellon, est percé de deux baies campanaires en plein cintre.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)

Date et niveau de protection de l'édifice

1998/01/13 : inscrit MH

Référence aux objets conservés

IM40003413 ; IM40003410 ; IM40003411 ; IM40003419 ; IM40003415 ; IM40003412 ; IM40003417 ; IM40003414 ; IM40003418 ; IM40003416

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public communal

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2010

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maisonnave Jean-Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37