Église paroissiale
Notre-Dame
Église paroissiale Notre-Dame de Sarran
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Parleboscq
Gabarret
Sarran
2007 C 274
Isolé
Cimetière
14e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; milieu 16e siècle
4e quart 19e siècle
Daté par travaux historiques
Les campagnes de construction successives de l'église de Sarran sont à peu près contemporaines de celles des autres églises du Parleboscq. L'édifice fut sans doute érigé au 14e siècle, comme l'indique le dessin (et l'étroitesse) des fenêtres trilobées de la nef (celles du choeur ont été très remaniées, réduites en hauteur et dotées d'un riche remplage). Le portail sud, à moulures prismatiques et congés pyramidaux décorés de trèfles, a été rapproché de cette première campagne par J. Cabanot et B. Suau (1984) , mais pourrait être plus tardif et ne dater que du tournant des 15e et 16e siècles. A cette époque, en effet, l'église connaît sa seconde grande campagne de travaux, signalée dans un rapport d'enquête de 1546, qui précise que cette restauration eut lieu "après les guerres anglaises" : elle inclut la pose d'une voûte d'ogives sur le vaisseau, le remaniement des baies du choeur et l'érection d'une tour-clocher polygonale à l'ouest ("faite à neuf juste à la pointe" selon le document de 1546). Les siècles suivants n'apporteront que des modifications mineures, comme la réfection de la voûte du choeur et l'exécution d'un décor peint par les Bordelais Augier et Millet en 1888.
Brique ; pierre de taille ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; toit polygonal ; appentis
L'édifice est entièrement bâti en brique, avec chaînages d'angle en pierre de taille pour la tour occidentale et les contreforts. La nef de deux travées, éclairée d'étroites fenêtres à tête trilobée, est prolongée à l'est par un choeur à cinq pans, percé de larges baies géminées à remplage et réseau (remaniées) ; une sacristie lui est accolée au sud. La nef est couverte de croisées d'ogives aux voûtains de brique, dont les nervures de pierre se fondent dans les colonnettes adossées aux murs. La voûte à huit quartiers du choeur, refaite au 19e siècle, reproduit peut-être le couvrement gothique d'origine. Adossée au mur pignon occidental, dans l'axe du vaisseau, une étroite tour hexagonale contient une vis circulaire et une chambre des cloches au niveau supérieur. L'ensemble de l'église est raidi par des contreforts talutés.
Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Tête
Têtes grotesques sculptées en relief à la clef des deux arcs doubleaux de la nef.
IM40003438 ; IM40003434 ; IM40003443 ; IM40003432 ; IM40003444 ; IM40003433 ; IM40003436 ; IM40003442 ; IM40003441 ; IM40003437 ; IM40003440 ; IM40003445 ; IM40003446 ; IM40003439 ; IM40003435
Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37