Chapelle
Sainte-Ursule
Chapelle Sainte-Ursule ; chapelle du Collège Victor-de-Laprade
Chapelle Sainte-Ursule, actuellement chapelle du collège Victor-de-Laprade
Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Montbrison ; 12 rue du Collège
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Montbrison
Montbrison
Collège (rue du) 12
1809 E 10 ; 1986 BK 115
En ville
Ancien couvent d'Ursulines, actuellement collège Victor-de-Laprade
IA42001402
2e quart 17e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
3e quart 20e siècle
1629 ; 1825 ; 1891 ; 1933
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Chappuis de Villette, Marie (personnage célèbre) ; Sachet, Alphonse (commanditaire) ; Percher, Marius (commanditaire)
La chapelle Sainte-Ursule est construite au moment de l'installation du couvent vers 1629. Sa fondatrice, Marie Chappuis de Villette y est ensevelie en 1631. A cette date, son tombeau se situe au centre de la chapelle tandis que le cimetière des religieuses est implanté à l'ouest ; il servira plus tard à l'agrandissement de la chapelle. Par délibération du conseil municipal, l'église Sainte-Ursule ferme le 1er avril 1792. Rendue au culte en 1808 lors de la création du collège, la chapelle n'est plus utilisée après la fermeture de l'établissement en 1815. Au moment de l'installation du petit séminaire, en 1824, un budget est alloué par la commune pour remeubler le sanctuaire, le fournir en ornements religieux et procéder à des réparations : de 1824 à 1827, l'architecte de la ville, E. Trabucco fait exhausser le sol, afin de réduire l'humidité, restaurer la chaire et le plafond à caissons, installer des stalles et une barrière, blanchir la nef. Pendant tout le 19e siècle, des travaux sont régulièrement effectués dans l'édifice ; l'humidité du sol se propageant aussi dans le mur nord. Avec les travaux d'agrandissement du petit séminaire, exécutés en 1867 par l'architecte-voyer, Remontet, s'ajoute la création dans la cour d'honneur, d'une 4e galerie couverte adossée au mur sud de la chapelle et la démolition du clocher situé près du chevet. Mais les travaux majeurs restent ceux entrepris par l'abbé Alphonse Sachet a partir de 1891 : la chapelle est allongée à l'ouest afin d'aligner sa façade sur la galerie ouest. La toiture est refaite, le sol carrelé, les baies agrandies avec des ouvertures en arc brisé moulurées en cavet, les lambris et le mobilier remplacés. Les nouveaux vitraux sont l'oeuvre de Paulin Campagne, le décor en grisaille est exécuté par F. Zacchéo (des traces sont visibles dans les niches des sacristies latérales). En 1930, la charpente menace ruine. De nouveaux plans sont dressés par l'architecte Eugène Serre de Montbrison. Les travaux, programmés dans l'été 1933 sous la direction du chanoine Percher, épargnent les murs tandis que le lambris du plafond est détruit laissant apparaître les cintres qui soutiennent la charpente. Les lambris de hauteur dans la nef sont conservés, à ce décor s'ajoutent, dans l'abside et les anciennes chapelles latérales, quatre fresques monumentales peintes de 1933 à 1945 par le Père Couturier. Enfin en 1968, les vitraux de Francisco Bores, sont installés dans toutes les baies. En 2009, une nouvelle campagne de restauration est lancée afin d'arrêter les détériorations créées par l'humidité, notamment dans le mur nord.
Grès ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; moyen appareil ; enduit partiel
Tuile plate mécanique
Plan allongé
1 vaisseau
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; pignon couvert
Cette chapelle orientée est construite en moyen appareil de moellons de grès. L'élévation latérale gauche partiellement enduite, montre des traces de reprise de construction sur la droite ; le 2e niveau est percé de quatre baies en arc brisé moulurées en cavet, la baie de gauche est murée. L'élévation latérale droite, entièrement enduite, présente sur la droite une porte ménagée au 1er niveau et quatre baies en arc brisé également moulurées en cavet, au 2e niveau, entre ces niveaux s'adosse la galerie couverte. Le chevet plat utilise les vestiges d'un édifice antérieur. L'élévation principale, à pignon couvert, est masquée au 1er niveau par la galerie ouest, et au 2e niveau par le vestibule du collège. Deux entrées permettent son accès : l'une dans la nef, par la porte piétonne architecturée ouvrant dans la galerie, l'autre dans la tribune, par une porte donnant sur le vestibule du collège. De plan allongé, la chapelle est à nef unique avec quatre travées ; la charpente apparente, récente, est couverte d'un toit à longs pans en tuiles plates mécaniques.
Peinture (étudié dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Restauré ; état moyen ; inégal suivant les parties
IM42001933 ; IM42002007 ; IM42002006 ; IM42001934
Propriété d'une société privée
2009
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
2009
Blanchon Laetitia ; Hartmann-Nussbaum Simone
Sous-dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88