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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Roch

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Roch

Titre courant

Église paroissiale Saint-Roch

Localisation

Localisation

Occitanie ; 46 ; Thédirac

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot

Canton

Salviac

Références cadastrales

2010 D03 703

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Réduit

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

13e siècle (?) ; limite 15e siècle 16e siècle

Description historique

Ce qui n'aurait été qu'une chapelle à l'origine ne serait devenue église paroissiale qu'au 15e siècle, prenant alors le vocable de Saint-Roch, attesté en 1496 (Clary, 1986). L'abside, dont le parti général est encore roman, peut dater du 13e siècle. Elle a été surélevée, sans doute pour servir de refuge, à une date indéterminée, qui n'est peut-être pas antérieure à la fin du 15e siècle, c'est à dire au moment où l'église fait l'objet de très importants travaux de reconstruction et d'agrandissement : les portails sud et ouest, les voûtes de la nef et les deux chapelles peuvent en effet appartenir à cette même campagne de travaux. Les clefs de voûte de la chapelle nord portent les armes des Crayssac, et d'Antoine de Luzech (ou des Luzech ?), comme à Catus, dont Antoine de Luzech a été prieur, et à Luzech. La baronnie de Thédirac était unie à celle de Luzech, et depuis le 13e siècle, devait l'hommage à l'évêque de Cahors, qui avait en outre la nomination à la cure de l'église. La période la plus favorable pour la réalisation des travaux et la construction de chapelles seigneuriales a sans doute été celle de l'épiscopat d'Antoine de Luzech, de 1502 à 1509.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile plate ; ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Cul-de-four ; voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ronde ; toit à un pan ; toit en pavillon

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice a l'allure d'une église fortifiée, avec un grand comble qui relie les deux tours que constituent la surélévation du chevet et le clocher. L'abside paraît principalement bâtie en petit moellon soigneusement équarri et assisé, que l'on retrouve également par endroits dans les murs latéraux de la nef. Elle conserve au nord une petite fenêtre couverte d'un linteau échancré en plein-cintre, qui appartient au premier état, alors que la fenêtre d'axe a probablement été refaite ; on distingue y encore la bande d'enduit d'une litre funéraire. La surélévation du chevet a été réalisée en moellon de tout venant, employé également dans les parties dues aux travaux des environs de 1500, parfois mêlé à de la pierre de remploi. Le portail sud, qui a été restauré, a des formes semblables à celles du portail ouest, à voussures multiples dont les moulures retombent sur des bases prismatiques. Celui-ci présente en outre une archivolte dont les culots portent des écus aux armoiries bûchées. Les niveaux supérieurs du clocher sont desservis par un escalier en vis disposé hors-oeuvre dans l'angle formé avec la chapelle nord ; l'encadrement de sa porte est à baguettes croisées, caractéristiques de la fin du 15e siècle. La nef, qui compte trois travées, est flanquée de deux chapelles à deux travées, semblables mais inégales en raison de la présence du portail sud ; les nervures des voûtes d'ogives sont à double cavet et retombent en pénétration sur des colonnes engagées ou sur des culots. Le choeur, dont l'arc triomphal a été refait, est couvert d'un cul-de-four précédé d'un berceau en plein-cintre sur la partie droite.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Aigle de saint Jean ; homme de saint Mathieu ; lion de saint Marc ; boeuf de saint Luc ; armoiries

Description de l'iconographie

Les quatre culots de la première travée de la nef portent les symboles des évangélistes. Sur la clef de voûte de la 2e travée de la nef et sur celle de la travée ouest de la chapelle sud, armoiries des Crayssac : d'azur au croissant d'argent. Sur la clef de voûte est de la chapelle sud, armoiries d'Antoine de Luzech : écartelé, aux 1 et 4 d'azur au croissant d'argent (qui est de Crayssac), aux 2 et 3 (d'argent) au lion couronné (au lieu d'un griffon) (d'azur).

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1913/12/24 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM46105715 ; IM46105716 ; IM46105717 ; IM46105718 ; IM46105719 ; IM46105720 ; IM46105721 ; IM46105722 ; IM46105723 ; IM46105724 ; IM46106001 ; IM46106002 ; IM46106003 ; IM46207364

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Séraphin Gilles ; Scellès Maurice

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Tour-clocher vue depuis l'ouest.
Tour-clocher vue depuis l'ouest.
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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