Église paroissiale
Notre-Dame
Église paroissiale Notre-Dame.
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Port-Sainte-Marie ; place Jean-Barennes
Port-Sainte-Marie
Jean-Barennes (place)
1826 D 473 ; 1981 D1 259
En ville
1er quart 14e siècle
15e siècle (?) ; 16e siècle ; 3e quart 19e siècle
Attribution par source
Fondation de l'église par le chapitre de Saint-Caprais d'Agen à une date inconnue, peut-être au 11e ou au 12e siècle, placée sous la sauvegarde du Pape Innocent III en 1213. Sa reconstruction est entreprise vers le début du 14e siècle selon un programme ambitieux, mais le chantier est interrompu à hauteur de la naissance des voûtes de la nef. Une chapelle (ou l'ancienne sacristie ?) est aménagée au sud entre les contreforts de la travée droite du choeur, peut-être au 15e siècle d'après la sculpture des culots, puis une autre dans la partie tournante du choeur durant la 1ère moitié du 16e siècle, pour la famille Raymond de Lagarde. Lors de sa visite en 1551, le vicaire Jean Vallier ordonne de terminer le pavement et le clocher ; l'église est encore en travaux en 1557. Edifice investi par les protestants en 1561 et endommagé lors de l'occupation de la ville par l'armée des Princes en 1569-1570 ; le clocher était découvert en 1594. Re-consécration du maître-autel en 1594 par l'évêque Nicolas de Villars. Importante campagne de restauration en 1855 conduite par l'architecte diocésain G. Bourières : surélévation des murs et voûtement de la nef et du choeur ; la restauration du clocher, initialement prévue, est ajournée en 1856. Inauguration de l'église en 1868 après la réalisation du décor peint. Réparation de la toiture du clocher en 1892, reprise de la couverture en 1913-1914 sous la direction de l'architecte Rapine. Travaux de restauration des voûtes et de la toiture entre 1993 et 1999 sous la conduite de l'architecte en chef des MH F. Corouge.
Calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil
Tuile creuse ; tuile plate
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives ; en brique
Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe polygonale
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis ; en maçonnerie
Nef de deux travées, composée d'un vaste vaisseau unique de 30 mètres de long sur environ 13 mètres de large abritant des chapelles voûtées d'ogives entre ses contreforts, plus larges au sud qu'au nord, choeur à 7 pans. Les voûtains des voûtes de la nef sont en brique. Escalier en vis dans-oeuvre dans le massif maçonné soutenant le clocher-tour au sud-ouest.
Sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Ornement à forme végétale ; ornement : représentation humaine ; armoiries
Petits chapiteaux du portail occidental feuillagés. Culots des chapelles latérales ornés de feuillages et de têtes d'homme ; les clés de voûte sont feuillagées, à l'exception de celle de la chapelle sud-est sur laquelle figure un évêque. Des têtes d'homme ornent l'arc d'entrée et les culots de la chapelle au sud du choeur ; armoiries de la famille Raymond de Lagarde sur la clé de voûte.
Restauré
1912/08/14 : classé MH
IM47001555 ; IM47001514 ; IM47001547 ; IM47001551 ; IM47001515 ; IM47001548 ; IM47001550 ; IM47001505 ; IM47001554 ; IM47001557 ; IM47001509 ; IM47001510 ; IM47001513 ; IM47001553 ; IM47001508 ; IM47001506 ; IM47001507 ; IM47001517 ; IM47001511 ; IM47001525 ; IM47001556 ; IM47001563 ; IM47001512 ; IM47001549 ; IM47001552 ; IM47001516
À signaler
Propriété publique
1997
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1997
Beschi Alain
Dossier individuel
AOI ; architecture religieuse
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37