Ferme
Domaine d'Hellocourt
Domaine d'Hellocourt
Grand Est ; Moselle (57) ; Maizières-lès-Vic
Anciennement région de : Lorraine
Vic-sur-Seille
Vic-sur-Seille
Hellocourt
2011 16 25 52 54
En écart
Logement ; écurie ; étable ; entrepôt agricole
1ère moitié 19e siècle (détruit) ; 4e quart 19e siècle
1890 ; 1894
Daté par travaux historiques ; daté par source
Attribution par travaux historiques
Lorenz Wilhelm (commanditaire)
La terre d'Hellocourt, nom attesté depuis 1594, s'appelait primitivement La Broc (1182). Ancien fief de l'évêché de Metz, propriété successive de plusieurs familles nobles au 18e siècle, le domaine est racheté au début du 19e siècle par le baron Charles-Louis-Dieudonné Grandjean, général d'Empire, qui y fait construire un château (détruit). Passé par alliance aux familles Perrin et Villatte, il est racheté en 1890, par Wilhelm Lorenz, ingénieur à Karlsruhe (1842-1926). Ce dernier modernise l'ensemble du domaine dont il oriente la production vers la pisciculture et l'élevage (bovins, chevaux, porcs) et confie la gestion des 500 hectares (dont 130 de forêts et 52 d'étangs) à un régisseur Dreling. Les deux hommes sont expulsés en 1919. Depuis 1933, le domaine appartient au fabricant de chaussures Bata de Zlin (ex-Tchécoslovaquie) qui a installé ses usines à Hellocourt, Moussey et Réchicourt-le-Château. Hellocourt constituait une commune indépendante jusqu'en 1885, date de son rattachement à la commune de Maizières-lès-Vic. Les bâtiments actuels, élevés entre 1890 et 1894, seraient une oeuvre de jeunesse de l'architecte de Karlsruhe Hermann Billing (1867-1946). L'utilisation de matériaux modernes produits industriellement comme la fonte et la brique, la qualité du décor issu de l'utilisation rationnelle des matériaux et le souci de fonctionnalité des bâtiments contribuent à en faire un ensemble exceptionnel.
Brique ; grès ; moellon ; pierre de taille ; bossage ; enduit ; bois ; pan de bois ; ciment
Tuile plate plombifère ; tuile mécanique
3 vaisseaux
Voûte en berceau ; en brique ; voûte d'ogives ; en brique
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon ; noue
Le domaine s'organise autour d'une vaste cour rectangulaire, avec à droite en arrivant l'écurie, à gauche un bâtiment de stockage et l'étable, au fond la maison du régisseur, derrière laquelle se trouvait la porcherie (détruite). Entre cette maison et l'écurie, la demeure du propriétaire, récemment détruite, remplaçait elle-même l'ancien château. A proximité de la ferme, se trouve encore un ancien guéoir. La maison du régisseur comporte plusieurs corps de bâtiments imbriqués selon un effet pittoresque, avec une tourelle d'angle de section carrée dont la partie supérieure en pan de bois, couverte d'une toiture en pavillon à tuiles vernissées, abrite un réservoir d'eau. L'écurie, surmontée de deux niveaux de grenier, forme un vaste bâtiment en brique précédé de deux pavillons en façades. Au rez-de-chaussée, elle se compose de 3 vaisseaux, séparés par des colonnes en fonte supportant des voûtes en brique. La toiture de tuiles vernissées est surmontée d'une série de lanterneaux en bois, destinés à faciliter l'aération du bâtiment. L'étable a été élevée à partir d'un ancien bâtiment, agrandi sur ses quatre côtés par une belle construction en grès avec pignons à redents sur les petits côtés et toiture à longs pans, noues, et crêtes en terre cuite sur le faîtage. L'intérieur a été complètement remanié, avec 3 vaisseaux voûtés en brique au rez-de-chaussée.
Maçonnerie ; céramique
Ornement à forme architecturale
À signaler
Propriété privée
1999
© Région Lorraine - Inventaire général ; © Conseil général de la Moselle
2000
Decomps Claire ; Gloc Marie
Dossier individuel
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63