Église paroissiale
La-Nativité-de-Notre-Dame
Église paroissiale de La-Nativité-de-Notre-Dame
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Fournes-en-Weppes ; rue du Parvis-Notre-Dame
Parvis-Notre-Dame (rue du)
2001 B 546
En village
Moyen Age ; 1ère moitié 20e siècle
1642 ; 1758 ; 1840 ; 1910 ; 1922
Daté par travaux historiques ; daté par source
Attribué par source
Hespel, comte d' (commanditaire, donateur)
La dévotion à Notre Dame de Fournes, vénérée pour la protection des femmes en couche et des petits enfants, est attestée depuis la fin du 14e siècle. L'église et surtout son mobilier furent endommagés par les iconoclastes calvinistes en 1566. La flèche est foudroyée en 1582. En 1642, un incendie détruit le vaisseau nord et partiellement le vaisseau central ; subsistent le choeur, la chapelle de saint Michel (ancien bras de transept sud) , la tour, le vaisseau sud (bas-côté) ; reconstruction des parties détruites. En 1758-1759, reconstruction de l'abside centrale, consolidation des bases du clocher, construction d'une sacristie aux frais du décimateur, l'abbaye Saint-André du Cateau. Une souscription lancée par l'abbé Ducroquet, curé de Fournes, permit d'envisager en 1840 l'agrandissement de l'église. Reconstruction des vaisseaux nord puis sud sous la direction de l'architecte L. D'Hennin, de Lille : P.V. d'adjudication des travaux : 21 juillet 1840, P.V. de réception : 14 juin 1842. Allongement de l'église par l'adjonction de deux travées supplémentaires à l'ouest et nouvelle façade : plans en 1909, adjudication de travaux en 1910, en réception 1911. Travaux dirigés par Cajétan Briffaut, géomètre-expert à Hem, qui s'intitule "architecte". Destruction partielle de l'église en 1915 (dynamitage du clocher) : subsistent les parties sud-est. Reconstruction à partir de 1922 (plans 1921) sous la direction de l'architecte Emile Vandenbeusch et sous l'impulsion du comte Octave d'Hespel, maire de Fournes et président de la coopérative de reconstruction des églises dévastées du diocèse de Lille. Le comte d'Hespel laisse très peu de marge de manoeuvre à l'architecte et impose une reconstruction évoquant de près l'église détruite, y compris la façade. L'église, quoiqu'inachevée, est bénie le 19 septembre 1923 par Mgr. Quillet, évêque de Lille. Sur le conseil de l'architecte Louis-Marie Cordonnier, le projet de clocher est rehaussé (1924). En 1928, l'achèvement des travaux est confié à l'architecte lillois Edgar Lesage. La pose de remplages dans les baies de la nef et quelques aménagements mobiliers lui sont dus. Puis en 1929, l'agence d'architecture Paul Vilain et Serex, de Lille, succède à Lesage. En 1932, la façade, jugée lourde et laide, est modifiée : le niveau supérieur est simplifié (suppression des frontons latéraux). Les travaux d'aménagement intérieur subissent une impulsion décisive avec l'abbé Léon Levaast, curé à partir de 1927.
Brique ; brique et pierre ; pierre
Ardoise ; zinc en couverture
Plan en croix latine ; plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives ; fausse voûte en berceau brisé ; fausse voûte en berceau segmentaire
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche polygonale ; terrasse
Escalier hors-oeuvre ; escalier en vis sans jour ; en maçonnerie
Eglise avant 1642 : un vaisseau central de quatre travées flanqué de deux bas-côtés, un transept, une tour à la croisée surmontée d'une flèche en charpente avec tourelle d'escalier hors-oeuvre sur plan carré dans l'angle sud-ouest, un choeur formé d'une abside à trois pans sans travée droite. Etat de l'église après 1642 : reconstruction du vaisseau central et du vaisseau nord, de largeur équivalente ; le vaisseau nord est renforcé par de puissants contreforts ; abside nord : une travée droite et trois pans. 1758-1759 : reconstruction de l'abside centrale : allongement d'une travée (pierre calcaire) et construction d'une sacristie. 1840-41 : reconstruction des vaisseaux latéraux : régularisation du plan de l'édifice. 1910-11 : deux travées rajoutées à l'ouest, façade-écran. Reconstruction de 1922 à 1931 : trois vaisseaux sous une même toiture à longs pans, gros-oeuvre en briques, reconstruction des parties sud-est en pierres blanches de parement et briques, absides à pans coupés et toitures à croupes, fausses-voûtes. Restauration de la chapelle de saint Michel (pierre calcaire, toit terrasse en zinc, voûte d'ogives) , reconstruction de la tourelle d'escalier sur un plan circulaire. Clocher hors-oeuvre relié à l'église par une sorte de corridor : tour quadrangulaire en brique avec chaînages de pierre blanche, flanquée de contreforts d'angle, flèche en charpente cantonnée de quatre petites flèches de même.
Mosaïque (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Vierge à l'Enfant
Vierge à l'Enfant : en niche sur la façade.
IM59001333 ; IM59001673 ; IM59001071 ; IM59001329 ; IM59001367 ; IM59001369 ; IM59001338 ; IM59001370 ; IM59001343 ; IM59001359 ; IM59001078 ; IM59001120 ; IM59001361 ; IM59001245 ; IM59001350 ; IM59001364 ; IM59001371 ; IM59001365
Propriété de la commune
2002
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2002
Oger-Leurent Anita
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex