Église paroissiale
De bénédictins
Saint-Savin
Église de l'abbaye de bénédictins Saint-Savin, actuellement église paroissiale
Occitanie ; Hautes-Pyrénées (65) ; Saint-Savin ; Castet (place du) 9
Hautes-Pyrénées
Castet (place du) 9
1983 A2 298
En village
Église paroissiale
IA65001072
12e siècle ; 19e siècle
Construite dans le courant du 12e siècle, l'abbatiale connut quelques modifications. Longtemps considéré comme un édifice fortifié, il semble préférable de reconsidérer la surélévation comme des combles avec mirandes. L'abbaye toute puissante jusqu'au 16e siècle, périclita jusqu'en 1624 sans jamais retrouver sa prospérité d'antan. Jusqu'à la Révolution les bâtiments subissent quelques réparations dues en particulier aux tremblements de terre de 1660 et 1754. En 1791, les habitants de Saint-Savin ont obtenu que l'église abbatiale ne soit pas vendue avec le reste des bâtiments monastiques mais remplace l'église paroissiale Saint-Jean, délabrée et trop petite. En 1840, date de son classement comme Monument Historique, l'église menace de tomber en ruine. En 1854, un tremblement de terre fait effondrer la voûte de la nef et fragilise la façade principale. En 1855, des crédits sont affectés à la restauration de l'édifice grâce aux interventions de l'architecte des Monuments Historiques Boeswilwald et à Prosper Mérimée.
L'église est imposante, longue de près de 42 mètres et large d'environ 30 mètres. Elle possède un plan en croix latine et trois absides voûtées en cul-de-four avec une puissante tour octogonale terminée par un clocher en forme d'éteignoir placée à la croisée du transept. Les murs sont bâtis en grand appareil de pierre calcaire. L'extérieur est dépouillé la sculpture peu présente est visible au portail occidental, sur quatre chapiteaux du chevet et sur quelques modillons de la corniche. Où l'on peut y reconnaître une tête d'animal avec la gueule ouverte, une tête humaine aux larges oreilles et un oiseau, l'ensemble étant très simplement exécuté. Seules deux des cinq fenêtres du chevet sont pourvues de chapiteaux à la sculpture tout aussi fruste. La façade est très dépouillée mise à part un oculus, une petite ouverture au ras du sol appelée "fenêtre des cagots" et son profond portail. Il a été mutilé et très remanié lors des restaurations et n'a plus grand chose d'original. Actuellement on pénètre dans l'église par la petite porte latérale ouverte seulement en 1869 dans le bras méridional du transept. Le chrisme ornant cette porte proviendrait de l'ancienne église Saint-Jean détruite. A l'intérieur, la nef est divisée en trois travées inégales prolongées par une croisée de transept puis par une travée droite du choeur et enfin par un sanctuaire demi-circulaire cantonné de deux absidioles.
Christ bénissant ; mandorle ; Tétramorphe ; chouette
Au tympan, très martelé, était représenté la figure du Christ bénissant dans une mandorle entouré des symboles des quatre Evangélistes. Seuls quelques détails sont encore visibles comme les vêtements sacerdotaux du Christ. Les chapiteaux, de part et d'autre de l'entrée, sont décorés d'une sculpture particulière, traitée en méplat, aux motifs simples et plus ou moins symboliques comme la chouette.
Restauré
1840 : classé MH
Eglise : classement par liste de 1840.
IM65001194 ; IM65001550 ; IM65001553 ; IM65001554 ; IM65001560 ; IM65001561 ; IM65001562 ; IM65001563 ; IM65001564 ; IM65001566 ; IM65001567 ; IM65001568 ; IM65001572 ; IM65001573 ; IM65001574 ; IM65001575 ; IM65001576 ; IM65002306 ; IM65002307 ; IM65002698 ; IM65002699
À signaler
Propriété de la commune
2010
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées
2010
Decottignies Sylvie
Sous-dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47