Église
De catholiques ; de luthériens
Eglise Saint-Jean-Baptiste, puis église luthérienne
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Fouday ; rue Principale
Anciennement région de : Alsace
Schirmeck
Principale (rue)
1987 01
En village
4e quart 12e siècle (?) ; 1ère moitié 13e siècle (?) ; 4e quart 18e siècle
1776
Oberlin Jean Frédéric (personnage célèbre) ; Dietrich Jean de, baron (commanditaire)
Nous ignorons, si l'édifice actuel est le premier à être implanté sur ce site. La tour choeur, seul élément subsistant de l'église médiévale consacrée à saint Jean-Baptiste, fut probablement édifiée vers la fin du 12e siècle ou au plus tard au courant de la première moitié du siècle suivant. La voûte d'ogives du rez-de-chaussée pourrait dater quant à elle du deuxième quart du 13e siècle. La réforme protestante y fut introduite vers 1589, comme dans l'ensemble du Ban-de-la-Roche, par son seigneur temporel le comte palatin Georges Jean de Deux-Ponts-Veldenz. Les villageois dépendirent tout d'abord de la paroisse de Rothau puis de celle de Waldersbach. Une nouvelle nef fut érigée à partir de 1776 (date portée sur la fausse-clé de cintre du chambranle de la porte ouest) , sous la direction du pasteur Jean Frédéric Oberlin et financée par le nouveau seigneur du Ban-de-la-Roche le baron Jean de Dietrich, comme l'indiquait un tableau commémoratif conservé au début du 20e siècle dans l'église. La tour choeur fut rehaussée d'un étage au même moment. Les plans, anonymes, à partir desquels, la nef fut édifiée sont conservés au presbytère protestant de Rothau. Néanmoins la réalisation diffère de beaucoup du projet très proche des travaux des architectes des Ponts et Chaussées, puisqu'elle est d'une très grande sobriété. Il fallut attendre le décret impérial du 1er décembre 1860, pour voir la création d'une paroisse luthérienne à Fouday, à laquelle furent rattachées les communautés de Blancherupt et de Solbach. Un seul pasteur dessert depuis 1992 Waldersbach et Fouday mais les deux paroisses existent toujours. Une campagne de restauration fut entreprise entre 1904 et 1905, sous la direction de l'architecte Henri Salomon. L'agencement intérieur (tribunes) ainsi que le mobilier liturgique (autel protestant et chaire pastorale) datent vraisemblablement de l'époque de la reconstruction de la nef.
Grès ; moellon ; enduit
1 vaisseau
Eglise, bâtie en moellon de grès enduit, orientée vers le nord-est et bâtie à flanc de coteau le long de la rue principale. La tour choeur de plan carré comprend un rez-de-chaussée voûté d'ogives, et deux niveaux. L'ensemble est couvert d'un toit à bâtière en tuile plate. La nef a un vaisseau unique plafonné et trois travées et chaînes d'angle harpées. Elle est couverte d'un toit à longs pans en tuile plate. Le mur de clôture est en moellon chaperonné. Les chambranles sont en grès. Un larmier en grès sur trois côtés de la tour choeur. Traces du pignon de l'ancienne nef contre le mur ouest de la tour-choeur.
Tour choeur,chaîne d'angle harpée
1938/02/23 : inscrit MH partiellement ; 1938/03/02 : classé MH partiellement
Tour et dalle funéraire : inscription par arrêté du 23 février 1938 ; église et partie nord du cimetière : classement par arrêté du 2 mars 1938 parmi les sites et monuments naturels de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque
IM67015288 ; IM67015297 ; IM67015293 ; IM67015291 ; IM67015302 ; IM67015289 ; IM67015330 ; IM67015290 ; IM67015296 ; IM67015300 ; IM67015301 ; IM67015295 ; IM67015299 ; IM67015292 ; IM67015294 ; IM67015298 ; IM67015303 ; IM67017664 ; IM67017181
À signaler
2002
© Inventaire général
2005
Haegel Olivier ; Fritsch Florent
Dossier individuel
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31